mardi 25 mars 2014

En vrac

J'étais curieux ce matin de voir les écrits récents des participants au cours et, plutôt que de rechercher dans les archives du Bulletin quotidien ou les Blogues des participants, j'ai testé l'agrégateur Netvibes proposé par Brigitte Besnard. Soudainement, plutôt que de courir de clics en onglets et en écrans, je pouvais voir d'un coup d’œil qui avait écrit quoi récemment. Alleluia! Stephen Downes nous a d'ailleurs préparé une liste OPML qui sera automatiquement mise à jour avec les blogues de tous les participants au cours; il la partagera sous peu. En attendant, j'ai réuni cette information intitulée Ressources créées ou recommandées par les participants du CLOM REL dans un document Google. Je crois qu'il y aurait beaucoup à y ajouter, mais je voulais surtout m'en tenir aux outils qui viennent complémenter les fonctionnalités de la plateforme. N'hésitez pas à l'éditer!

Ce qui m'amène à l'objet de ce billet. En effet, j'étais curieux de voir qui a fait quoi récemment et, au hasard de mon exploration, j'ai trouvé quelques articles intéressants que je m'empresse de syndiquer ici, en quelque sorte... Dans un premier temps, j'ai bien aimé cet organisateur graphique représentant l'infrastructure des REL, une création de Sylvie Blain. Je remarque qu'elle y incorpore la logique des bases de données RDF, et je trouve cela superbe.

Lisant José Brito qui fait un retour intéressant sur la notion de liberté et de propriété intellectuelle dans l'analogue pour faire remarquer la prédominance du numérique dans notre considération des REL et en souligner les obstacles, je me disais "excellent point"! Car justement nous ne nous sommes pas rendus là où j'aurais aimé aller dans la recherche des REL et leurs banques. En effet, José parle de tous les obstacles politique, juridique et technique aux REL. Je me demandais moi-même quand nous allions entendre parler de nos amis canadiens des ministères d'Éducation du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario - pour ne citer que ceux dont je connais mieux la problématique - qui entretiennent de vastes banques de ressources scolaires auxquelles Internet est à toutes fins pratiques aveugles en raison du fait qu'elles sont protégées en Intranet ou par accès au seul personnel autorisé? La discussion ne s'est jamais rendue sur ce terrain: comment "ouvrir" ces écluses?

Le très prolifique Bruno Tison n'est certes pas inactif sur son blogue que je lisais avec intérêt en me disant qu'il s'agit là d'un véritable environnement personnel d'apprentissage! Bruno sera d'ailleurs heureux je crois de voir la liste OPML des blogues. Enfin, @L'école dont je ne trouve pas l'identité n'est pas de reste avec ses réflexions sur la nature d'une REL à ses yeux et le plongeon qu'il a fait dans les standards de description des ressources.

À vous tous qui écrivez, merci pour ce bel investissement dans vos connaissances. Et à tous ceux qui participent en lisant, je suggère l'utilisation de l'agrégateur de Mme Besnard pour vous faciliter la tâche, tout en recommandant de continuer, dans la mesure du possible, de commenter à travers le Bulletin quotidien ou ses Archives afin que les discussions soient centralisées dans la plateforme plutôt qu'éparpillées aux quatre vents de cette Francophonie globale!

vendredi 21 mars 2014

Dresser un tableau du paysage des répertoires francophones de REL

Claire de la Rochefoucault, d'Éducation et Numérique, nous a laissé savoir qu'elle avait validé la grille d'analyse des banques aujourd'hui (#CLOM_REL_Grille). J'y suis allé voir pour vérifier où nous en étions car je voulais m'assurer que l'information reçue durant la session synchrone de mercredi avait bien été notée. Je me souvenais en effet de l'explication détaillée que nous a offerte Manuel Majada au sujet du processeus d'indexation de la banque Unisciel et de la démonstration des fonctionalités de recherche dans CÉRES faite par Yves Munn, et je tenais à m'assurer que cette information de première main soit capturée dans le document synthèse.

Pour autant, je crois que tout a été consigné dans la grille, même si je n'ai pas procédé à un examen systématique: Claire y a apposé son sceau et je veillerai à ce que nos amis d'AbulÉdu, FuseSchool, CÉRES et Unisciel nous donnent leur approbation. Je suis tout de même un peu interloqué du peu de répercussions au sujet de ces autres grosses pointures dont nous n'avions pas vraiment encore parlé, et qui avaient été évoquées dans un billet précédent qui pointait vers la liste des répertoires établie par REFRER:
Y trouve-t-on satisfaction? La qualité est-elle au rendez-vous? Les ressources trouvées correspondent-elles aux attentes? Certaines de ces banques sont-elles trop limitées à des domaines spécifiques de la connaissance ou à un type de ressource particulier? Peut-être la recherche se présente-t-elle de manière trop compliquée? Quels sont les avantages de présenter une navigation en mode vitrine par défaut, comme a choisi de le faire AbulÉdu Data par exemple? Et, en bout de ligne, la grande question: quelle est la place des moteurs de recherche génériques comme Google ou spécialisés comme YouTube dans ce paysage du prêt-à-rechercher que nous examinons? Les enseignants s'y tourneront-ils encore par réflexe et confort? Il y a certes là beaucoup à discuter!

mardi 18 mars 2014

Créer un parcours d’apprentissage simple avec É & N

Voici un exercice de découverte qui nous est proposé par Éducation & Numérique pour explorer l'outil d'édition scolaire mis à la disposition des enseignants. Cet outil présente un intérêt dans nos activités cette semaine car il ajoute un rôle à celui habituel de l'utilisateur de REL, à savoir celui du créateur.

Ainsi, la chaîne de travail qui pourrait être la-vôtre change-t-elle substantiellement. Vous êtes maintenant Auteur, avec sa propriété intellectuelle. Vous devriez choisir une licence (nous en parlerons en semaine 4) et ensuite voir comment vous mettez votre ressource à la disposition d'autrui, qu'il s'agisse de collègues ou du grand public. Vous voudrez sans doute vous associer avec un dépôt de ressources qui mettra votre REL en valeur et permettra aux utilisateurs de la découvrir d'abord et de l'utiliser à bon escient ensuite.

Dépendamment du dépôt choisi, on vous demandera peut-être de décrire ("baliser") votre ressource? On vous dira peut-être qu'elle doit être approuvée par un comité? Toutes sortes de nouvelles possibilités auxquelles nous vous invitons à réfléchir.

Mais pour commencer, allons-y avec la création d'une ressource, un guide offert par Claire De La Rochefoucault que nous vous invitons à rencontrer mercredi, le 19 mars, avec nos autres panélistes.
Objectif du parcours : Découvrir l'article de presse en français en 3e (ou au choix du participant)
Déroulement :
Étape 1. Inscrivez-vous sur Éducation & Numérique et activez votre compte (vous recevrez un code de validation dans votre messagerie).
Étape 2. Cliquez sur "Créez une activité".
Étape 3. Indexez votre parcours dans la page "Informations" (Titre de l'activité, Matière, Niveau, Programme, Durée, Difficulté, Description).
Étape 4. Ajoutez une page simple pour présenter votre parcours à vos apprenants (objectif, etc.) : donnez lui un titre, insérez une vidéo, une image, ou un texte de votre choix.
Étape 5. Ajoutez une page de quiz : donnez-lui un titre, écrivez une consigne, puis écrivez une question et trois propositions de réponses.
Étape 6. Ajoutez une page de texte à trous : donnez-lui un titre, écrivez une consigne, puis insérer un petit texte, sur lequel vous pourrez faire des trous.
Étape 7. Ajoutez une page de glisser-déposer : donnez-lui un titre, écrivez une consigne, puis associez des mots à des images.
Étape 8. Ajoutez une page simple : donnez-lui le titre "Crédits et mentions légales" et précisez les droits d'utilisation des médias utilisés dans votre parcours.
Ressources :
La chaîne YouTube de l'Association contenant des tutoriels
L'accès direct à l'outil d'édition

vendredi 14 mars 2014

Approche suggérée pour interagir dans ce CLOM

Nous avons reçu beaucoup de commentaires concernant la difficulté de se retrouver dans le fourmillement d'information de ce cours. Bien sûr, il y a les interactions sur les médias sociaux. Mais en plus, il y la plateforme qui réunit les billets des participants et le bulletin de nouvelles qui les ramène au premier plan, par courriel, pour permettre aux autres participants de commenter quant aux articles de  leurs collègues.On nous a fait remarquer, avec raison, que le flux de travail au départ du menu Blogues des participants est loin d'être idéal.

Aujourd'hui, nous avons eu une discussion intéressante avec Sylvie Blain, professeure à la faculté des sciences de l'Éducation de l'Université de Moncton. Mme Blain nous suggérait d'utiliser des référents connus des participants et d'être plus congruents avec nos objectifs de cours. Elle suggérait également des aménagements à la présentation des contenus pour tenir compte de principes pédagogiques bien connus. Elle a promis d'écrire à ce sujet et la rencontre s'est avérée très intéressante.

Il est clair que Mme Blain comme la majorité des participants partage cette passion de l'apprentissage et de la formation continue avec une carrière à temps plein et sa vie personnelle. Il faut donc que  nous soyons en mesure de suggérer non pas un parcours pédagogique, mais plutôt une méthode pour approcher les contenus, méthode qui découle de la situation particulière de ce CLOM.

Pour commencer, nous avons 11 intervenants bénévoles, chacun avec leur contenu et leur approche. Nous leur avons proposé une méthode de travail, mais en bout de ligne, chacun d'entre eux y investit selon sa personnalité et ses motivations. Gilbert Paquette a été le seul à enregistrer sa présentation avant la semaine et nous avons pu référer les activités d'apprentissage à des segments précis de sa présentation découpée en diapositives. Les autre intervenants, à l'exception des panélistes de la semaine 3, ont fourni des contenus et des activités qu'ils rythment pour coïncider avec leur intervention du mercredi.

L'une des considérations clés offertes aux intervenants pour guider leur écriture de contenus a été de leur demander de proposer différentes activités de découvertes aux participants, ces derniers choisissant en fonction de leurs intérêts et effectuant un rendu en conséquence, dans le média de leur choix. La semaine 2 illustre bien ce principe: trois activités, chacune précédée d'une mise en contexte; suggestion ensuite d'un menu d'activités de découvertes au gré des intérêts et des disponibilités des participants, chacune assortie de propositions de rendu pour le bénéfice des autres participants et dans le but d'engager la conversation.

Enfin, la dernière considération qu'il importe de souligner ici est l'approche par pédagogie inversée. En effet, nous présumons que, les contenus et activités étant disponibles à l'avance, les participants auront fait un minimum d'exploration et de prise de connaissance avant de se présenter à la rencontre synchrone avec l'expert invité. Même si ce souhait procède d'une certaine utopie (car nous connaissons la nature humaine et sa propension à la procrastination, sans parler du conditionnement dont la majorité d'entre nous avons été victimes à l'école et qui consiste trop souvent à se présenter au cours pour se faire infuser par le verbe - parfois augmenté de quelques exercices - l'apprentissage visé), il n'en demeure pas moins que nous osons rêver de participants curieux, qui explorent avant de rencontrer l'expert, voire même qui forment des opinions et prennent connaissance de celles des autres. Nous sommes donc des idéalistes qui rêvent de pédagogie inversée dans un environnement connectiviste.

En conséquence, voici la méthode de travail que nous recommandons. Dès le lundi, prenez connaissance du nouveau contenu de semaine qui vient d'être dévoilé. Celui-ci se trouve dans l'élément de menu qui porte le numéro et le titre de la semaine, en marge de gauche. La section Introduction, en haut des menus de gauche, est l'introduction au cours. Vous devriez en avoir pris connaissance dès votre inscription pour découvrir dans cette section le cursus proposé (dans Calendrier), rencontrer les experts, lire les objectifs du cours et prendre connaissance du fonctionnement proposé.

Exemple de contenu pour la semaine 2

Lisez donc l'introduction de la semaine, regardez la vidéo produite par l'expert invité (sauf pour les semaines 1 à 3 pour lesquelles nous nous sommes chargés de la produire) et prenez connaissance des objectifs pour la semaine. Vous devriez ensuite effectuer un survol des activités proposées pour prévoir avoir déjà pris contact avec la matière avant la rencontre du mercredi avec l'expert invité. Réagissez aux activités de découverte en écrivant dans votre blogue (que vous aurez abonné à la plateforme au préalable). Vos contributions seront publiées dans le Bulletin quotidien si vous avez pris soin d'utiliser le mot-dièse #CLOM_REL conformément aux instructions de la semaine 1.

Les autres participants pourront vous lire et réagir à votre travail. Faites-en de même pour eux. Les discussions ainsi engagées seront disponibles dans les sections Discussion de la plateforme et du Bulletin quotidien. De manière générale, vous devriez ainsi pouvoir vous contenter de travailler avec les contenus de semaines, votre blogue et le Bulletin de nouvelles, sans trop vous soucier des autres menus de la plateforme, car ceux-ci reproduisent essentiellement les fonctions du Bulletin. N'hésitez pas à nous contacter en cas de difficultés à l'adresse courriel soutien@rel2014.mooc.ca. Et alimentez les médias sociaux si vous en trouvez le temps en utilisant notre mot-dièse #CLOM_REL (v. la page Contactez-nous pour les liens vers nos médias sociaux).

jeudi 13 mars 2014

De brique et mortier, gratuité et granularité: la discussion est bien engagée

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire les compte rendus qui ont vu le jour en réponse aux activités de la semaine. André Cotte et José Brito se sont avérés particulièrement prolifiques récemment, autant dans leurs commentaires sur notre site que dans leurs propres carnets de blogue.

On ne saurait trop renforcer cette approche de la participation "chez soi" qui permet de référencer le site du cours, ses REL comme les vidéos de rencontres avec les experts, tout en conservant par devers soi ses propres réflexions et écrits, en une forme de portfolio en ligne.

La force de la plateforme, si elle fonctionnait comme le veut la réclame, serait de réunir ces conversations en un lieu commun pour réflexion et discussion au sein d'une communauté animée par une même cause. Pour l'idée, elle demeure ma foi géniale. C'est à l'opérationalisation que le bât blesse, mais je ne perds pas espoir qu'un jour, prochain?, ces tribulations seront corrigées.

En attendant, merci pour vos commentaires à tous. J'en retiens que le Bulletin de nouvelles quotidiennes continue de faire son bon office. J'en veux pour preuve la réflexion de Mr Balan que je découvre pour la première fois aujourd'hui. À vous tous qui vous intéressez à cette question importante et à tous les autres aussi qui ont débuté leur participation, écrit dans leurs blogues et contribué dans les bulletins précédents, je dis Bravo: en effet, vous êtes les principaux bénéficiaires de cette démarche!

"Vanitas" Still Life, by Adam Bernaert (Netherlands, circa 1665). Walters Art Museum, Wikimedia Commons
Ce qui m'amène à commenter au passage sur les billets qui nous ont été offerts récemment. La réflexion de José au sujet du changement de paradigme, du stock au flux (j'avoue que ma culture nord-américaine obscurcit un tant soit peu ma compréhension du mot stock, mais à lire je m'y suis retrouvé), m'a tout à fait interpellé. J'y ai retrouvé une perspective européenne qui éclaire des aspects ignorés ici, en particulier celui de la gratuité. En effet, imaginez que l'année de baccalauréat de mon aînée me revient à 14,600 euros, et vous comprendrez mon abasourdissement à ce concept de gratuité en Europe! Dans ce contexte, les REL peuvent en effet paraître moins séduisantes pour nos cousins européens qui y voient d'abord une ouverture à l'accès, alors que chez nous on y ajoute la gratuité. Très intéressante réflexion.

L'autre interpellation m'est venue d'André qui décrit la manière dont Carrefour éducation établit sa veille de REL et à la méthode de description qu'ils ont établie pour palier l'absence de documentaliste. Cela m'amène à un point important dont il n'a peu ou prou été question, celui de la granularité des REL. André mentionne que leur veille référence des sites Web. Or nous avons peu parlé de la définition d'une REL comme telle. Dans cette définition, la taille de la ressource, i.e. sa granularité - on peut penser à deux extrèmes: de l'image au cours entier - a déjà occupé une place critique. Aujourd'hui, on en vient à considérer une initiative comme ce CLOM comme une REL, et à juste titre d'ailleurs, pour autant que ses droits d'utilisation soient correctement décrits.

Pourtant nous verrons dans notre exploration des banques et référentiels la semaine prochaine que justement cette question de la granularité joue un rôle clé sur le potentiel de réutilisation d'une ressource. Le théorème veut que plus la granularité est grande, plus la réutilisation est difficile. Il est permis de croire que cette axiome est remis en question dans un Web de données liées contrôlé par l'omniprésent et Tout puissant Google par exemple, chez qui résident nos vidéos et nos photos... à tort ou à raison.

Comme l'écrivait si bien Mr Balan donc, ce n'est pas demain que se régleront ces questions!

mardi 11 mars 2014

Sondage CLOM REL2014

Sondage CLOM  REL2014-Qui êtes-vous?

Nous vous invitons à participer au premier sondage CLOM REL2014. Votre participation est anonyme et volontaire. Pour plus d’informations sur le sondage, voir ici https://www.surveymonkey.com/s/CLOM_REL_2014_1

lundi 10 mars 2014

Objectifs de recherche CLOM REL2014:

Le projet de recherche CLOM REL2014 a été approuvé dans le cadre des activités relevant du programme de Système d’aide à l'apprentissage et au rendement (SAAR) du Conseil national de recherches. L'objectif de la recherche est de recueillir des informations anonymes de base sur les participants dans un Cours en ligne ouvert et massif (CLOM), y compris les données démographiques, l'expérience dans des CLOM précédentes et avec divers outils et médias sociaux, les facteurs de motivations pour suivre le cours, et ce que les participants s'attendent du cours. Cette information aidera à informer le CLOM style-connectiviste courant et d'améliorer la conception technique et pédagogique des CLOM futurs possiblement. Nous vous tiendrons informés des résultats de recherche tout au long du cours.

Publications de recherche précédentes—libre accès :