mercredi 26 février 2014

Gratuité, certificat et pourquoi suivre ce cours

Merci entre autres à Nadège et à Camara pour leurs questions (CLOM_REL) auxquelles je répondrai ici.
  1. Le cours est-il gratuit et tout le monde est-il libre de s'y inscrire? Absolument, oui dans les deux cas. Tous sont bienvenus à ce cours, peu importe leur expérience, leur rôle ou leur scolarité.
  2. Y aura-t-il une forme d'accréditation offerte au terme du cours? Nous avons mis en place un mécanisme de badges sur le modèle de Firefox. Malheureusement, nous n'avons pas encore été en mesure de déterminer le déclencheur des badges et l'organisme accréditeur. Au moment de lancer ce cours, nous n'avons donc aucun mécanisme de reconnaissance en place, mais nous n'avons pas perdu espoir qu'un tel mécanisme pourrait être instauré au cours des neuf semaines que durera le cours.
  3. En l'absence d'un tel mécanisme de reconnaissance des acquis, pourquoi voudrais-je participer à votre cours? Parce que le modèle de syndication sur lequel est basé notre plateforme permet à chacun de prendre ce qui l'intéresse et de contribuer au cours selon ses motivations propres. Surtout, ce système fonctionne de manière décentralisée, invitant les participants à contribuer une œuvre, la leur propre au départ, ou à participer à une oeuvre collective, autant de travaux qui demeurent la propriété des participants sur leur propre blogue, compte Twitter, page Facebook ou autre lieu de production privilégié. La plateforme "syndique" donc ces contenus, c.-à-d. qu'elle les rassemble (par flux RSS), permettant aux autres participants de commenter les œuvres de chacun, dans une forme de conversation en ligne. Ainsi, chacun crée dans le média de son choix et conserve ses productions envers lui-même, en une sorte de portfolio qui devient la plus belle preuve de compétence qu'un employeur ou collègue pourrait espérer.
N'hésitez pas à soumettre vos questions auxquelles nous nous efforcerons de répondre le plus efficacement possible.

2 commentaires:

  1. Le savoir n'a pas besoin d'un support papier, mais ce sont les œuvres et les actes accomplies qui l'attestent.

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  2. Monsieur Djialeu Jean en vous répondant qu'effectivement le savoir n'a pas nécessairement besoin aujourd'hui du support papier, j'accomplis par la même mon premier acte qui atteste de ma première participation au mouvement de la communauté mondiale de la francophonie ( acte de naissance mars 2014) des éducateurs, enseignants et formateurs au tour de la problématique des REL (Ressources Éducatives Libres) qui nous occupe tous au sein de ce MOOC.
    Sachant bien que le support papier a, depuis la nuit des temps, joué un rôle de premier plan dans la conservation et la diffusion de la connaissance, son déclin inéluctable au profit du numérique conforte au moins la préservation des ressources rares que sont les forêts. Une telle tendance est d'autant plus souhaitable que la nature du support numérique n’obéit pas au principe économique des rendements décroissants.
    En outre, par le passé le contenu que véhiculait le support papier se présentait sous la forme d'un état car, dans l'environnement relativement stable hérité de la révolution industrielle du XIXème siècle, le mythe des certitudes à l'oeuvre participait à la reproduction des situations, à la standardisation des produits et des idées.
    Bien au contraire avec le numérique dont le potentiel est sans précédent, plus la propension à échanger, partager, collaborer, co-créer... croît, plus la connaissance échappe à la logique marchande du capitalisme et plus se concrétise une société post moderne,une société du savoir; voire pourquoi pas une civilisation carrément de l’empathie, à condition évidemment que la théorie de l'humanisme et du partage favorise une convergence des différentes communautés humaines vers la vision d'un futur meilleur, moins inégalitaire et moins barbare que par le passé. Aujourd'hui le rapport entre le support et l'information a été profondément bouleversé et probablement il le sera davantage dans un avenir proche.: le contenu n’est pas en soi un état, mais plutôt un processus dans lequel le travail collaboratif ne cesse de s'intensifier, où chacun de nous demeure totalement libre à mettre les contenus qu'il désire tout en appliquant le principe des 4 R (Redistribuer,Retravailler,Réutiliser,Rembobiner...) à même de favoriser la sérendipité et la créativité, ces compétentes ou qualités par ailleurs fortement sollicitées par notre monde qui connaît des mutations globales, profondes et rapides.Si le postulat de notre CLOM visant la maîtrise et la promotion des REL,repose sur l'approche connectiviste de l'apprentissage et des réseaux sociaux, initiée par Downes et Siemens, son efficacité, me semble-t-il, reste tributaire de notre capacité à utiliser les outils et la technologie.
    Dit autrement et en ayant fait l'expérience ces jours-ci de l'exploration des cinq banques des REL, je suis frappé par la richesse incommensurable des connaissances qu'offre ces ressources mais sans toutefois être en mesure de m'organiser , d'en tirer profit et d'intégrer ou de structurer quoi que soit dans mon environnement d'apprentissage: me voilà submergé d'informations, de pistes à suivre et de possibilités multiples à explorer qui donnent le sentiment de perdre son temps; mon propre piège (dont au moins j'en suis conscient) réside dans le fait de ne pas pouvoir cesser de lire en suivant les liens sans fin, sans sortir du web au détriment de l'interaction humaine. Etant personnellement partagé entre mon désir de tisser le plus de liens possibles via le Wb des données liées et mon incapacité à les nourrir par manque de maîtrise des outils et de la technologie. Sans vouloir non plus que la maîtrise des REL transforme l'activité d'enseignement en automatisme technologique,il n'en demeure pas moins que, en dépit de la difficulté inhérente la surabondance d'apports et à l'ambition des activités proposées, ce CLOM est fait pour relever ce genre de défi.

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