J'avais envie de crier victoire en discutant avec Sébastien Hache, ce matin. Cette conversation me permet enfin de remplir la case "Semaine 7: plan de travail". À défaut des contenus, nous avons une direction non seulement pertinente, mais également très stimulante. Voici le plan de travail proposé.
Sébastien propose de solliciter des personnes en leur demandant de décrire leur contexte de travail avec les REL et donc le modèle économique dans lequel elles évoluent. Il demandera que ces acteurs en fassent une courte vidéo (2-3 min), s'ils le peuvent, ou encore qu'ils produisent une réponse écrite.
L'idée est de donner des exemples concrets pour voir comment les gens font dans différents contextes, de quelle façon ils transigent les REL, financièrement (exemples). Il veut aussi solliciter un économiste pour mieux comprendre les enjeux globaux et développer des modèles de travail dans le cadre du libre + collaboratif.
Parallèlement à cette appel à témoignages, Sébastien veut développer l'embryon d'un questionnaire qui servirait à décrire le contexte des participants: qui ils sont, ce qu'ils cherchent à réaliser, comment ils se financent, médias utilisés, contexte de travail (gouvernemental, institutionnel, corporatif, but non lucratif, bénévolat ou autre), etc.
La semaine de travail (7) servirait à valider/étoffer le questionnaire; à ajouter des vidéos aussi. Le produit final serait la création par le GTA d'une REL qui, au départ du "profil" des utilisateurs (leurs réponses au questionnaire) se verraient offrir des modèles économiques (sous la forme des vidéos et autres témoignages) qui pourraient servir comme autant de confirmation - inspiration - alternatives pour leur démarche future. Et pour le développement de nouveaux modèles puisque là réside l'essence de l'innovation.
Nous sommes donc loin de l'idée initiale de Sébastien qui consistait à "enseigner" l'adaptation des manuels numériques, une démarche plus facile pour lui puisqu'il a déjà fait le tour de cette question, en quelque sorte. Pour autant qu'il aimait cette idée, la proposition actuelle le stimule davantage car il y trouve des choses à apprendre et à réaliser, démarche qui lui permettra d'avancer, personnellement et communautairement. En cela, M. Hache s'inscrit tout à fait dans la démarche du cMOOC: connectivisme, apprentissage collaboratif.
Merci à Sébastien pour cette belle conversation!
jeudi 28 novembre 2013
lundi 25 novembre 2013
Qu'est-ce qu'une "Ressource éducative libre"?
Bien de l'encre a coulé et des kilobits été accumulés depuis 2001 sur la définition de ce qu'étaient à l'époque les "objets d'apprentissage" devenus "ressources d'enseignement et d'apprentissage" dans le vocabulaire du Québec et puis "ressources éducatives libres" (REL) dans le langage planétaire.
Nous aborderons assurément la question (de la définition des REL) dès la première semaine de notre cours. Pour le moment, je profiterai de ce beau prétexte que nous offre Tracey Lauriault, par l'entremise de la liste OKFN - Francophone, pour donner un exemple de REL, parmi tellement d'autres, mais tout de même un bon exemple.
Il nous est offert par Stéphane Guidoin, dans son carnet délicieusement intitulé Salmigondis de platitudes sur son lit de lieux communs, sous le titre quelque peu obscur de Précis De Visualisation De Données: Google Fusion Tables Et CartoDB.
Mais que voilà un parfait exemple de ressource bien organisée! Une entête indiquant le domaine, le temps estimé, les ressources; une démarche bien documentée, étape par étape; des informations de fond, nuancées et bien contextualisées pour les néophytes, et tout plein de ressources tout au long du parcours proposé. Qui dit mieux?
Assurément, les REL prennent autant de forme qu'il existe de domaines de la connaissance et d'auteurs, ce qui revient à dire "un nombre infini". Il nous faut donc y ajouter un système de classification (cataloguer la ressource) et un hébergement dans un référentiel afin qu'on sache retrouver la ressource. Toutes considérations potentiellement complexes qui seront abordées dans le cours. Entre autres, il faut ici distinguer le référentiel de la banque de ressources, mais nous devançons notre propos!
Ajoutons à cet exemple qui m'a plu aujourd'hui, un autre - complètement différent celui-là! - sur lequel j'étais tombé dans un débat avec ma mère qui me disait, le 20 septembre dernier, que nous avions déjà atteint l'équinoxe d'automne... Du coup, j'étais un peu incertain dans ma validation et j'ai rapidement trouvé cette excellente ressource publiée par la Commission scolaire Laval portant sur les Mouvements de la terre et de la lune, ressource qui confirmait d'ailleurs ses dires.
Et si la commission scolaire Laval n'était pas aussi généreuse de ses accès aux ressources? Il y aurait toujours YouTube bien sûr: Équinoxe, Solstice et marée, contribué par theRealDysko. Voilà semées ici, je l'espère, quelques éléments de discussion susceptibles d'apporter de l'eau au moulin à idées des intéressés.
Nous aborderons assurément la question (de la définition des REL) dès la première semaine de notre cours. Pour le moment, je profiterai de ce beau prétexte que nous offre Tracey Lauriault, par l'entremise de la liste OKFN - Francophone, pour donner un exemple de REL, parmi tellement d'autres, mais tout de même un bon exemple.
Il nous est offert par Stéphane Guidoin, dans son carnet délicieusement intitulé Salmigondis de platitudes sur son lit de lieux communs, sous le titre quelque peu obscur de Précis De Visualisation De Données: Google Fusion Tables Et CartoDB.
Mais que voilà un parfait exemple de ressource bien organisée! Une entête indiquant le domaine, le temps estimé, les ressources; une démarche bien documentée, étape par étape; des informations de fond, nuancées et bien contextualisées pour les néophytes, et tout plein de ressources tout au long du parcours proposé. Qui dit mieux?
Assurément, les REL prennent autant de forme qu'il existe de domaines de la connaissance et d'auteurs, ce qui revient à dire "un nombre infini". Il nous faut donc y ajouter un système de classification (cataloguer la ressource) et un hébergement dans un référentiel afin qu'on sache retrouver la ressource. Toutes considérations potentiellement complexes qui seront abordées dans le cours. Entre autres, il faut ici distinguer le référentiel de la banque de ressources, mais nous devançons notre propos!
Ajoutons à cet exemple qui m'a plu aujourd'hui, un autre - complètement différent celui-là! - sur lequel j'étais tombé dans un débat avec ma mère qui me disait, le 20 septembre dernier, que nous avions déjà atteint l'équinoxe d'automne... Du coup, j'étais un peu incertain dans ma validation et j'ai rapidement trouvé cette excellente ressource publiée par la Commission scolaire Laval portant sur les Mouvements de la terre et de la lune, ressource qui confirmait d'ailleurs ses dires.
Et si la commission scolaire Laval n'était pas aussi généreuse de ses accès aux ressources? Il y aurait toujours YouTube bien sûr: Équinoxe, Solstice et marée, contribué par theRealDysko. Voilà semées ici, je l'espère, quelques éléments de discussion susceptibles d'apporter de l'eau au moulin à idées des intéressés.
Entrevue avec Gilbert Paquette: Que voulez-vous apprendre?
Le thème de la semaine 2 est le suivant: Des objets d'apprentissage aux ressources éducatives libres (REL): Un tableau d'évolution de la problématique. Nous sommes maintenant à la recherche d'un expert pour présenter cette semaine.
Compte-tenu de l'expertise de longue date que détient Gilbert Paquette dans ce domaine, nous avons résolu de tenir une entrevue avec lui pour obtenir son point de vue sur la question. En préparation à cette entrevue, nous demandons aux intéressés de nous transmettre les questions qu'ils aimeraient poser à M. Paquette.
En voici déjà deux:
Nous serions intéressé à savoir ce que vous aimeriez demander à Gilbert sur la question. Svp, écrivez-nous vos suggestions, dans la section Commentaires de ce billet. Merci d'avance!
Compte-tenu de l'expertise de longue date que détient Gilbert Paquette dans ce domaine, nous avons résolu de tenir une entrevue avec lui pour obtenir son point de vue sur la question. En préparation à cette entrevue, nous demandons aux intéressés de nous transmettre les questions qu'ils aimeraient poser à M. Paquette.
En voici déjà deux:
- Qu'est-il donc arrivé aux "objets d'apprentissage"? Personne n'en parle plus aujourd'hui, existent-ils toujours? Y a-t-il à votre connaissance des communautés qui les utilisent?
- Que peuvent apprendre les créateurs de ressources éducatives libres au départ de l'expérience accumulée dans la création et la distribution des objets d'apprentissage?
Nous serions intéressé à savoir ce que vous aimeriez demander à Gilbert sur la question. Svp, écrivez-nous vos suggestions, dans la section Commentaires de ce billet. Merci d'avance!
Bienvenue à Danielle Dubien!
Nous avions déjà annoncé un noyau initial de cinq experts associés au projet. Malheureusement, le professeur Gilbert Paquette a dû se désister pour des raisons de contraintes professionnelles. Entretemps, nous cherchions à diversifier l’équipe, surtout en termes des profils culturels et géographiques des experts invités.
La bonne nouvelle, c’est que nous avons réussi… jusqu’à un certain point! Nous sommes en effet heureux d’annoncer que Mme Danielle Dubien, de l’Université virtuelle africaine à Nairobi (Kénya), se joint au projet. Mme Dubien sera responsable de la semaine 6 - Réutiliser, adapter, créer et partager les REL - Accélérateurs et bonnes pratiques. Le paradoxe étant que ce contexte culturel tellement important qui découle de l’institution d’appartenance de Danielle est un tant soit peu nuancé par ses origines canadiennes, Mme Dubien étant une franco-ontarienne!
Malgré l’ironie de la situation, nous ne doutons aucunement de la richesse d’expertise qu’apportera Danielle au projet. Déjà elle a toutes sortes d’idées, de projets et de contacts issus du continent africain à suggérer, pour notre plus grand bonheur! Bienvenue donc à Danielle que nous sommes très heureux d’accueillir parmi nous.
La bonne nouvelle, c’est que nous avons réussi… jusqu’à un certain point! Nous sommes en effet heureux d’annoncer que Mme Danielle Dubien, de l’Université virtuelle africaine à Nairobi (Kénya), se joint au projet. Mme Dubien sera responsable de la semaine 6 - Réutiliser, adapter, créer et partager les REL - Accélérateurs et bonnes pratiques. Le paradoxe étant que ce contexte culturel tellement important qui découle de l’institution d’appartenance de Danielle est un tant soit peu nuancé par ses origines canadiennes, Mme Dubien étant une franco-ontarienne!
Malgré l’ironie de la situation, nous ne doutons aucunement de la richesse d’expertise qu’apportera Danielle au projet. Déjà elle a toutes sortes d’idées, de projets et de contacts issus du continent africain à suggérer, pour notre plus grand bonheur! Bienvenue donc à Danielle que nous sommes très heureux d’accueillir parmi nous.
Tribulations de développement
Dès l’annonce du projet MOOC – REL, certains paramètres de
fonctionnement appartenaient naturellement au projet. Par exemple, il allait de
soi que l’allégeance au modèle connectiviste de l’apprentissage n’était pas
remise en question. L’utilisation de la plateforme libre gRSShopper tombait
sous la même clause. Dans les deux cas, ces orientations viennent de la
direction de projet qui appartient à notre collègue chercheur de renommée
mondiale Stephen Downes.
Mais si Stephen a maintenant plus de cinq ans d’expérience
avec les cMOOC, il n’en va pas de même pour l’équipe de développement du Groupe
des technologies de l’apprentissage (à l’Université de Moncton). Même les
chercheurs du Conseil national de recherches du Canada, collègues de groupe de
Stephen, n’ont pas la même expérience.
Croyant que la flexibilité de gRSShopper nous permettrait de
concevoir une ergonomie d’environnement évoluée et propre au MOOC – REL,
l’équipe du GTA a attaqué le travail de la manière habituelle : analyse de
besoins, étude comparative de produits similaires, carte conceptuelle de site,
maquette fonctionnelle et… Stop! au développement.
Car soudain, on se rend compte que, pour très flexible que soit
gRSShopper, le modèle envisagé demanderait beaucoup de développement, autant
dans l’encodage des fonctions que dans la mise à niveau de la base de données
et de l’interface administrative. Or, dû à la nature du projet (signature de
l’entente au mois de juin, début du travail en juillet 2013 et livraison prévue
en janvier 2014), nous n’avons soudain que très peu de temps de développement
avec une équipe de travail somme toute limitée.
C’est ainsi que de durs choix ont dû être faits la semaine dernière, lors d’une réunion technique mardi. En fin de compte et après mûre
considération, nous avons décidé de déployer gRSShopper comme elle l’est en ce
moment (pour des exemples, voir Compte-rendu du 15 novembre, les quatre liens dans la section "maquette graphique de page principale"), en l’habillant d’occasion et en développant quelques fonctions de base
minimales (comme la connexion par médias sociaux et l’attribution de badges),
en plus bien sûr de traduire la plateforme qui est en anglais.
Pour ceux qui connaissent gRSShopper, il n’y aura pas de dépaysement!
lundi 18 novembre 2013
Le projet "Unhangout"
Voici une suggestion transmise par Stephen Downes: explorer Unhangout comme logiciel de conférence Web pour le cours:
Envisagez l'application comme une salle de classe avec un nombre infini de séances en petits groupes. Chaque événement a une page d'arrivée, que nous nommons le hall. Lorsque les participants arrivent, ils peuvent voir qui d'autre est là et discuter entre eux. Les hôtes peuvent produire une vidéo de bienvenue et d'introduction qui est ruisselée dans le hall. Les participants se séparent ensuite en petites sessions (jusqu'à 10 personnes par session) pour des conversations plus approfondies et pour apprendre collaborativement (de pair à pair). UnHangouts constitue donc un apprentissage originant de la communauté plutôt qu'un transfert de l'information du haut vers le bas.
Au sujet de Unhangout
Unhangout est une plate-forme open source qui sert à offrir des un-conférences en ligne à grande échelle. Nous utilisons Google Hangouts pour créer autant de petites séances en fonction des besoins, et ainsi aider les participants à trouver d'autres participants aui ont des intérêts communs.Envisagez l'application comme une salle de classe avec un nombre infini de séances en petits groupes. Chaque événement a une page d'arrivée, que nous nommons le hall. Lorsque les participants arrivent, ils peuvent voir qui d'autre est là et discuter entre eux. Les hôtes peuvent produire une vidéo de bienvenue et d'introduction qui est ruisselée dans le hall. Les participants se séparent ensuite en petites sessions (jusqu'à 10 personnes par session) pour des conversations plus approfondies et pour apprendre collaborativement (de pair à pair). UnHangouts constitue donc un apprentissage originant de la communauté plutôt qu'un transfert de l'information du haut vers le bas.
Code ouvert
Unhangout est un projet open source. Vous pouvez trouver le code dans notre dépôt sur GitHub . S'il vous plaît laissez-nous savoir si vous êtes intéressé à organiser vos propres événements unhangout - nous serions heureux de vous aider à obtenir cette mise en place sur vos propres serveurs. Dans certaines situations, nous pourrions être en mesure d'accueillir votre événement sur notre installation aussi.vendredi 15 novembre 2013
Compte-rendu de réunion de gestion, vendredi 15 novembre
Étaient présents: Hélène Fournier, Stephen Downes, Guillaume Durand, Benoît Lanteigne, Chantal Bouchard, Éric Cormier et Robert Grégoire.
La réunion débute à 10h 30.
Stephen précise aussi que, dans les instances passées de cMOOC qu'il a organisés, il a toujours offert la suivante aux participants:
La réunion débute à 10h 30.
Ordre du jour approximatif
- Valider la maquette graphique et la navigation vs gRSShopper dans sa version native
- Mécanisme d'inscription - connexion
- Développement des contenus et des médias
Compte-rendu
Robert lance la réunion avec une question ouverte: la manière dont le cours se dessine est-elle toujours conforme aux MOCCs connectivistes précédemment hébergés sur gRSShopper?
Pour discuter de la question, nous avons regardé la maquette graphique de page principale produite par Éric et nous l'avons contrastée avec des cours de type cMOOC offerts dans le passé sur gRSShopper:
Et puisque personne n'est prêt à valider cette maquette, nous abordons indirectement la validation graphique en commençant par l'étude du mécanisme de syndication proposé pour le MOOC REL en le contrastant avec celui des cours ci-dessous. Nous avons demandé à Stephen d'expliquer la réflexion conceptuelle derrière l'ergonomie de ces cours passés au départ des questions que nous avons documentées ici:
La page de syndication All discussion threads ne regroupe pas les billets des participants au cours comme on s'y attendait. Elle regroupe plutôt les commentaires fait par des participants à ces billets.Prenons l’article Who’s afraid of social media? Pour voir le billet en question, il faut cliquer sur son titre (à partir de la page All discussion threads), ce qui nous mène à une autre page où tous les commentaires relatifs à cet article apparaissent, et ensuite cliquer sur le titre pour enfin arriver au billet.
On remarque que le texte écrit dans la page All discussion threads (« I believe it can be… ») n’est pas celui du billet (« With the advent of social media… »). L’auteur de Who’s afraid of social media? n’est pas non plus Steve Hennessey…Comparer ce cheminement avec ce qui arrive quand, de la page All discussion threads, on clique sur Steve Hennessey, puis sur ce qui semblait être le titre de son carnet de blogue : 697 – ‘Cher Red.
Stephen nous explique le concept en termes des objets Pearl codés dans gRSShopper:
Suite à cette discussion, il appert qu'on peut présenter les contenus syndiqués de la manière prévue. Il y aura plusieurs contextes de syncation, mais celui envisagé pour montrer les contributions effectuées en réponse à une directive spécifique suggérée par l'expert (activité) prendra la forme suivante:Un cours est constitué de posts trouvés par les étudiants et les professeurs.La page All threads sert à les réunir.Le système de discussion est composé de feeds.Chaque feed est débuté par un post de type lien url.Ce post pointe vers une ressource externe écrite par un participant ou une personne extérieure au cours.Tout le monde peut créer un post de type url : trouver des ressources, les décrire et les mettre recommander dans le site.Les ressources ne sont pas créées et moissonnées par les professeurs seuls, mais par tout le monde dans le cours.Donc chaque feed est débuté par un post de type lien.gRSShopper crée des objets liens et des objets post dans la base de données; le lien est l’aggrégation des posts.Les posts sont vraiment les contenus de cours; les links sont créés par le service de syndication.
Contextualisation des contenus de participants syndiqués dans gRSShopper:
Semaine
=> Thématique
=> => Activité
=> => Lien ou bouton vers la page syndiquant les soumissions des participants
=> => => => Page de contenus syndiqués sous la forme suivante:
=> => => => Titre (cliquable: mène à l'article complet syndiqué dans gRSShopper avec les commentaires des participants au cours)
=> => => => Auteur (cliquable: mène à tous les articles de cet auteur qui participe au cours), date=> => => => 50 premiers mots de l'article...
=> => => => Prochaine source
Discussion au sujet des contenus de cours soumis par les experts
Nous sommes d'accord que ces contenus varieront d'un expert à l'autre et que les participants au cours prendront bien ce qu'ils veulent dans cette offre. Après avoir révisé la conception pédagogique préliminaire proposée plus tôt, la prochaine étape consistera à prendre les contenus suggérés par Michèle Drechsler et à les placer dans la plateforme pour montrer comment le tout se présente en contexte. (Plus tard, les experts se verront offrir le choix d'entrer eux-mêmes leurs contenus dans gRSShopper ou qu'on le fasse pour eux.)Stephen précise aussi que, dans les instances passées de cMOOC qu'il a organisés, il a toujours offert la suivante aux participants:
Je m'engage à essayer de faire fonctionner toutes les applications dont les participants aimeraient se servir pour leurs productions de cours dans gRSShopper.C'est ainsi qu'en plus de syndiquer les outils de blogue les plus communs (e.g. Wordpress et Blogger), Stephen a étendu les fonctionnalités de syndication de gRSShopper à des outils comme Flickr, Twitter, Diigo, Google Groups et Delicious. Un sous-programme Facebook a aussi été créé, mais il ne fonctionne pas (c'est une question d'entêtes HTTP: Facebook ne sait pas reconnaître les titres). On peut aussi moissonner les flux Wiki; malheureusement ce flux couvre pour le moment toutes les mises à jour (même les plus mineures, ce qui n'est pas pratique; donc encore du travail à faire pour les wikis). On ne sait pas encore moissonner Google+, car il utilise IFTTT.com, un site pour faire le lien entre des sites en ligne.
Note importante, rappel
Dans le modèle connectiviste, les utilisateurs contribuent aussi en identifiant de nouvelles sources, en suggérant de nouveaux contenus et en organisant eux-mêmes l'apprentissage. Il faudra donc nous assurer d'instaurer des mécanismes, dans le design de la plateforme, qui seront propres à favoriser cet apport.
Conception pédagogique du MOOC REL
L'étude de la conception pédagogique préliminaire actuellement prévue nous rappelle qu'il faudra également publier un bulletin de nouvelles par jour, l'équivalent de la newsletter des cours précédents, laquelle a toujours été grandement appréciée.Inscription et Profil
Discussion faite, nous pensons qu'il serait préférable que la connexion au MOOC puisse se faire avec le login d'un média social en vue (e.g. Google, Twitter, Facebook). L'idéal serait que les participants puissent également s'inscrire de cette manière: connecter p. ex. à son compte Google, obtenir l'information de compte voulue et compléter automatiquement le profil que l'utilisateur pourrait par la suite éditer à sa guise.Action
Benoît et Guillaume exploreront l'option inscription/connexion au MOOC - REL avec les médias sociaux pour en déterminer le fonctionnement et la faisabilité (somme de travail, contraintes, conflits).
Ceci nous amène à discuter justement de la manière, pour un participant, de syndiquer son blogue ou autre outil de travail dans la plateforme de cours. Stephen a déjà expliqué, lors d'une réunion précédente l'été dernier, comment le participant doit trouver l'URL de son flux de syndication, l'entrer dans gRSShopper et effectuer les tests subséquents pour vérifier que tout fonctionne. Comment aussi il a créé des détections automatiques d'erreurs communes car cette opération s'avère toujours laborieuse.
À ce sujet, Stephen a aussi créé dans gRSShopper une page de syndication des billets postés dans les médias sociaux, comme Twitter. On ne sait pas trouver cette page dans les cours examinés ci-dessus, mais elle se trouve dans notre coquille de MOOC - REL. Il s'agit simplement d'indiquer de quel média il s'agit (menu déroulant à deux choix actuellement: Twitter et Facebook) et son nom d'utilisateur pour que les billets/gazouillis contenant un mot-dièse ou une catégorie convenue soient syndiqués.
À ce sujet, Stephen a aussi créé dans gRSShopper une page de syndication des billets postés dans les médias sociaux, comme Twitter. On ne sait pas trouver cette page dans les cours examinés ci-dessus, mais elle se trouve dans notre coquille de MOOC - REL. Il s'agit simplement d'indiquer de quel média il s'agit (menu déroulant à deux choix actuellement: Twitter et Facebook) et son nom d'utilisateur pour que les billets/gazouillis contenant un mot-dièse ou une catégorie convenue soient syndiqués.
Développement
On discute de la licence Creative Commons qu'il conviendra de placer dans le site. Robert propose CC - BY, Stephen préférerait CC - BY - NC.
Action
Robert demandera sa préférence à Papa Youga.
On parle des experts, examinant la liste actuelle:
Semaine 1 –
Fonctionnement du cours; Introduction: Le libre en Éducation.
|
|
Semaine 2 – Des
objets d'apprentissage aux ressources éducatives libres (REL): Un tableau d'évolution
de la problématique.
|
|
Semaine 3 –
Plein feux sur les REL: référentiels et initiatives courantes.
|
|
Semaine 4 –
Propriété intellectuelle et licences - notions de droit et de juridictions.
|
Mme Isabelle Ramade, chargée de mission C2i à l’Université
de Paris Sud et bénévole Creative Commons France[1]
responsable de l’Éducation
|
Semaine 5 – Les
REL en pédagogie: leur rôle dans la salle de classe et l'enseignement en
ligne.
|
Mme Michèle Drechsler[2],
IEN conseillère TICE du recteur - Rectorat Orléans-Tours
|
Semaine 6 –
Réutiliser, adapter, créer et partager les REL - Accélérateurs et bonnes
pratiques.
|
Mme Danielle Dubien[3],
conceptrice pédagogique, siège de l’Université virtuelle africaine, Nairobi
|
Semaine 7 –
Impact économique des REL.
|
Sébastien Hache[4],
co-fondateur de Sésamath et de plusieurs autres initiatives parallèles
|
Semaine 8 – Le
MOOC, nouvelle REL à granularité maximale.
|
Dave Cormier[5],
gestionnaire des communications Web et de l’innovation à l’University of Prince-Edward Island et co-inventeur
du MOOC
|
Semaine 9 –
Retour sur les acquis et conclusion.
|
À ce sujet, on convient que Stephen sera l'expert en charge de la semaine 1 du cours. On convient d'ailleurs que cette semaine devra traiter de:
- Qu'est-ce qu'un MOOC
- Qu'est-ce que le connectivisme
- Fonctionnement du cours et de gRSShopper: comment se préparer à suivre le cours
Action
L'équipe GTA adaptera la vidéo What is a MOOC, de Dave Cormier.
On convient également que, malgré son incapacité à agir comme expert invité au MOOC - REL durant la semaine 2, Gilbert Paquette demeure un expert à qui il faut absolument faire une place comme on le peut dans le cours.
Action
Il est résolu qu'on produira une capsule vidéo d'entrevue avec Gilbert Paquette
Stephen écrira une série de questions qui pourraient être posées à Gilbert
Chantal et Hélène proposeront un format d'entrevue et un média de travail (incluant l'enregistrement) qui pourraient être appliqués pour produire cette REL.
Enfin, il devient de plus en plus urgent, critique en fait, de commencer à coder pour donner l'apparence conçue par Éric à gRSShopper. Guillaume est inquiet de ce que cet habillage ne se marie pas naturellement avec gRSShopper.
ActionLa réunion est levée à 12h 20.
Benoît, Guillaume, Éric et Robert se rencontreront lundi pour discuter de cette question.
samedi 9 novembre 2013
Une collection d'oeuvres appartenant au domaine public
Projet de l'Open Knowledge Foundation, le site Public Domain Review offre un catalogue d'oeuvres parmi les plus intéressantes du domaine public. Le site est en anglais, mais la vitalité de la communauté francophone de cette fondation nous permettra sans doute de remédier sous peu à ce problème. Qui sait, peut-être dans le cadre même de notre MOOC sur les ressources éducatives libres?
- via Robin Good
jeudi 7 novembre 2013
MOOC-REL
Dans un premier temps, permettez-moi de me présenter. Depuis
près de trois ans, j’ai le bonheur de travailler avec une équipe de
spécialistes œuvrant dans le domaine des technologies de l’apprentissage, le GTA. Grâce aux multiples talents de mes
collègues, nous réalisons des projets spécialisés dans divers domaine. Tant
qu’à mon rôle, il consiste à réaliser les analyses relatives à la conception pédagogique
d’un projet. Cela équivaut donc à accompagner l’expert de contenu dans son
design de parcours de formation et d’expérience de l’utilisateur, son choix de
médias, l’élaboration des guides et des directives, l’élaboration du contenu et
les modes d’évaluation de l’apprentissage.
C’est donc avec un très grand intérêt que j’assumerai le rôle de soutien dans la conception pédagogique dans ce projet d’envergure
internationale qu’est le MOOC-REL. Je crois que ce type de formation a un
avenir très prometteur, et ce projet sera un exemple qui permettra de créer
d’autres MOOCs aussi engageants.
Comme M Stephen Downes a mentionné lors de sa présentation à Doha au Qatar et pour enrichir le billet de Robert, les possibilités rattachées au MOOC sont énormes. Entres autres, les gens de diverses communautés qui normalement n’interagiraient pas entre eux, auront la chance de se retrouver ensemble sur ce cours. Ce MOOC permettra de créer des réseaux de professionnels francophones dans divers domaines.
Ceci dit, j’aimerais profiter de l’occasion pour lancer la
discussion avec les experts sur les possibilités d’activités pédagogiques que
vous pourriez réaliser sur le MOOC-REL. J’aimerais, avant tout, remercier
Michèle Drechsler pour avoir partagé ses documents et nous avoir déjà offert un
bon modèle de départ. Voici donc quelques exemples de ce qui pourrait être
démandé de la part des utilisateurs au titre d’activité pédagogique dans le
cadre d’une thématique (semaine) :
- Produire des écrits « publics » par le biais de leur blogue ou de médias sociaux, contenus qui seront « syndiqués » (i.e. rassemblés par fil de syndication RSS) dans le cours, mais demeureront avant tout dans le domaine de leurs auteurs. Les techniques de syndication (#hastags, rss et autres) seront détaillées dans la section Introduction du cours.
- Commenter directement dans les pages du site (questions et autres réflexions contribuant à un débat et que nous songeons nommer « Forum »)
- Collaborer à la création/mise à niveau d’une REL
- Travail collaboratif en ligne Ex : Wiki/Etherpad
- Contribuer à la création d’un agrégateur Ex : Diigo/Scoopit
- Créer une communauté Ex : Facebook/Google +
- …
Auriez-vous d’autres commentaires ou suggestions?
Je vous laisse sur cet article intitulé Everything is a remix: réflexions sur la copie, la création et l’innovation. En combinant les idées, de grandes créations peuvent survenir!
Au plaisir de vous lire,
Chantal Bouchard
Mise-à-jour sur l'implémentation technique
Cela fait maintenant plusieurs semaines que Benoît Lanteigne et moi-même avons commencé à explorer les fonctionnalités de gRSShopper.
gRSShopper est la solution technique qui portera notre MOOC
connectiviste. La principale force de cette plateforme réside dans sa
capacité à agréger de l'information en provenance des différents
participants du cours. Nous pouvons ainsi définir dans un premier temps
une structure pédagogique avec un certain nombre de ressources qui
seront agrémentées dans un second temps par les contributions (billets
de blogs, messages Twitter, commentaires, ressources, etc...) des
participants tout au long du cours.
Dans les semaines qui viennent nous allons devoir clarifier le fonctionnement de l’agrégateur de contenus et finaliser le développement d'une fonctionnalité de badges. Il sera alors temps d'implémenter la charte graphique qui est en cours de conception.
Dans les semaines qui viennent nous allons devoir clarifier le fonctionnement de l’agrégateur de contenus et finaliser le développement d'une fonctionnalité de badges. Il sera alors temps d'implémenter la charte graphique qui est en cours de conception.
Evaluation d'un MOOC. Quelques éléments de pédagogie du CMOOC.
- Mooc X et C MOOC – Quelle différence ?
Quelques
critères proposés par Stephen Downes:
Il
me semble important que les connaissances ne soient pas apportées
uniquement par des cours à l'avance mais qu'il y ait une
« production collaborative » générée par la
problématique posée durant le module.
La co-construction du savoir et l'interactivité
Dans
la semaine 5, les participants sont amenés à réfléchir sur des
problématiques et ils sont invités à produire ensemble et
participer à des échanges pour une co-production de la
connaissance. La connaissance n'est pas apportée sur un plateau tout
fait mais il est crucial que les participants puissent apporter sa pierre à l'édifice, avec sa vision, ses expériences. La cohérence
est construite avec les participant avec des échanges et une
démarche participative où chaque participant à partir de son
« PLE » peut apporter sa vision sur la question, sa contribution. Les
échanges entre les participants sont recherchés dans les modules et
ces interactions sont fondamentales pour un c-MOOC. Au delà des échanges entre les participants, il est important d'avoir quelques éléments de structuration. (carte mentale collaborative par exemple, synthèse provisoire des contributions).
Dans
la visioconférence, (Hanghout ou autres) il est crucial que les
situations interactives soient créées. Dans le module 5, lors de la
visiconférence par exemple, les interactions peuvent être recherchées via
Twitter avec la présence de tous les participants (Twitter-chat ).
Les interactions sont distribuées via le blog des participants
durant la semaine et cela nous permet de "voir" le savoir en construction. Les participants partagent leurs résultats de
l'enseignement, des problèmes posés, avec les autres et cela est capital;
Durant
les modules de la semaine 5, la synchronisation est générée par
les interactions entre les participants via les thèmatiques abordées
durant la semaine. (avec des questions ouvertes et un minimum de
contenus pour lancer les débats, la réflexion).
Quelle place pour le contenu ?
Le contenu est
déchencheur et apporte quelques points d'appui à la réflexion ou
des illustrations mais il ne peut être considéré pour être
« appris parcoeur » et digéré. Ce n'est pas un X-Mooc
qui est recherché. Des points de rencontre sont prévus avec tous
les participants pour débattre mais mais aussi pour « structurer »
les apports apportés par la communauté des participants, en prenant
en compte les remarques, les contributions. C'est la construction de
la connaissance qui importe plus que la digestion d'un contenu.
La
maîtrie des e-compétences est recherchée à partir des situations
proposées (avec des aides néanmoins, des échafaudages minimaux). Les
participants sont invités à réfléchir et à apporter des
solutions sur leur blog. Une aggréation du contenu peut être prévu
par l'outil et nous pouvons avoir ainsi des ressources agrégées par
les participants.
La démarche réflexive des participants
Il y a une auto-évaluation qui doit être prévue à la fin des modules. (Cf grille individuelle d'auto-évaluation)
Un questionnaire final peut être proposé à la fin de la semaine de formation. (style eporfolio)
Les participants doivent se sentir concernés et engagés dans l'aventure du Mooc : une place à la communication, à l'interaction, à la réflexion, à la contribution participative.
Quels critères pour évaluer un C-MOOC ?
Je suis membre de EFQUEL. EFQUEL European Foundation for Quality in E Learning. - See more at: http://efquel.org/#sthash.koXozAap.dpuf. EFQUEL European Foundation for Quality in E Learning. - See more at: http://efquel.org/#sthash.koXozAap.dpuf
EFQUEL European Foundation for Quality in E Learning. - See more at: http://efquel.org/#sthash.koXozAap.dpuf
EFQUEL European Foundation for Quality in E Learning. - See more at: http://efquel.org/#sthash.koXozAap.dpuf
EFQUEL European Foundation for Quality in E Learning.
http://efquel.org
http://efquel.org
Il serait intéressant de prendre en compte les critères de "EFQUEL MOOC Quality Project " et quelques propositions développées par Gráinne Conole qui a mis en place une nouvelle classification des Moocs et qui a travaillé précisément sur la qualité du Mooc.
Voir Conole recently developed a
new
classification for MOOCs as part of the EFQUEL MOOC Quality
Project,
Les 7 C pour évaluer un learning
design selon Grainne Conole :
Dimension | Degree of evidence |
Open | High – The course is built using open source tools and participants are encouraged to share their learning outputs using the creative commons license. |
Massive | Low – The course is designed for Continuing Professional Development for Medics in a local authority. |
Use of multimedia | High – The course uses a range of multimedia and interactive media, along with an extensive range of medical OER. |
Degree of communication | Medium – The participants are encourage to contribute to a number of key debates on the discussion forum, as well as keeping a reflective blog of how the course relates to their professional practice. |
Degree of collaboration | Low – The course is designed for busy working professionals, collaboration is kept to a minimum. |
Learning pathway | Medium – There are two structured routes through the course – an advanced and a lite version. |
Quality Assurance | Medium – The course is peer-reviewed prior to delivery. |
Amount of reflection | High – Participants are asked to reflect continually during the course, their personal blogs are particularly important in this respect. |
Certification | Medium – Participants can obtain a number of badges on completion of different aspects of the course and receive a certificate of attendance. |
Formal learning | Low – The course is informal and optional. |
Autonomy | High – Participants are expected to work individually and take control of their learning, there is little in the way of tutor support. |
Diversity | Low – The course is specialised for UK medics in one local authority. |
Chacune de ces dimensions est dans la colonne de
droite ( un exemple)
Dimension | Degré de preuve | |
Ouvert | Élevé | Le nom du cours dit déjà. C'est une question de ressources éducatives libres (REL). Le cours est construit principalement en utilisant des outils open source, bien que la salle de classe virtuelle utilisée pour les événements en ligne utilisé un logiciel commercial. Le contenu du site Web du cours est également sous licence CC BY SA. Une partie du cursus de participants n'était pas seulement de trouver des OER, mais aussi de construire une OER original, licence Il sous licence Creative Commons et de partager leurs résultats de l'enseignement avec les autres. |
Massive | Medium | Avec plus de 800 participants, COER13 pourraient être considérés massif. Cependant, comme dans beaucoup d'MOOCs, le nombre de soi-disant rôdeurs, c'est à dire les participants passifs relatifs à des participants actifs est très élevé, donc je taux le COER13 comme moyen. |
Utilisation du multimédia | (Low) Medium | Environ 12 vidéos résulté de la formation, y compris deux contributions des participants. séance de la vidéo ont été enregistrées et mises à disposition sur le site COER13. Aucun autre multimédia interactif a été appliquée. |
Communication | Medium | Les participants ont été encouragés à utiliser une variété de canaux de communication. Contribution était possible via Twitter, Forums, Facebook, Google+, Hangouts, etc Communication s'est également produit via les commentaires sur les uns des autres articles du blog. |
Degré de collaboration | Faible | La collaboration est essentielle dans un MOOC, surtout dans un cMOOC. Pourtant, j'ai trouvé le degré de faible rapport de collaboration, par rapport à d'autres cMOOCs j'ai assisté. |
Parcours d'apprentissage | Élevé | Il y avait un parcours structuré à travers tout le cours avec les horaires, matériel de lecture et les tâches pour chaque sujet, ainsi que des instructions pour performants de badge. |
Assurance de la qualité | Faible | L'équipe pédagogique a évalué si un participant a reçu un badge ou non. Les résultats n'ont pas été évaluées par les pairs comme cela s'est produit dans MobiMOOC où les participants ont évalué et commenté sur d'autres projets et voté le meilleur projet. |
Montant de la réflexion | Élevé | On a demandé aux participants de réfléchir continuellement au cours en utilisant leur blog personnel ou d'autres canaux de communication. Plusieurs enquêtes ont été réalisées avant, pendant et après le cours. |
Certification | Medium | Deux types de badges (hOERer et wOERker) pourraient être atteints. |
L'apprentissage formel | Faible | Le cours a été ouvert pour les personnes intéressées REL. Il a soutenu l'apprentissage informel et permanent. |
Autonomie | Medium | Pour obtenir un badge, les participants sont attendus pour prendre le contrôle de leur apprentissage pour accomplir la tâche requise. En raison de la voie de l'apprentissage donné, l'autonomie est limitée. Néanmoins, les gens étaient relativement libres de décider de la façon de résoudre les tâches requises. |
Diversité | Medium | Le MOOC spécialisée sur les REL et s'adresse principalement aux éducateurs, même si le MOOC était ouverte à toute personne intéressée par REL. Le MOOC a été limité à un public germanophone. |
Cordialement
Michèle Drechsler
mercredi 6 novembre 2013
Proposition de conception pédagogique, entre le "x" et le "c" du MOOC
Au final, notre prise de connaissance de la représentation qu'a faite Stephen Downes de notre projet, au Qatar la semaine dernière, nous a permis de mesurer la dérive entre les cMOOC qu'il a dirigés dans le passé et l'espèce de MOOC que nous sommes en train de créer. Nous en avons conclu que nous tendions davantage vers un cours traditionnel ou même de type xMOOC (le cours ouvert et massif repris dans les plateformes commerciales de grandes institutions, généralement américaines) que vers les cMOOC dont nous nous réclamons. En conséquence nous cherchons à revenir dans le giron philosophique des travaux de Stephen et de ses collaborateurs. Je m'explique.
Jusqu'à maintenant, par réflexe et habitude sans doute, nous avons envisagé une structure de cours basée sur un modèle traditionnel que nous avons représenté de la manière suivante à l'intention de nos experts invités:
Nous demandons à nos experts de nous préparer un plan de présentation comptant une à trois thématiques. Chaque thématique étant caractérisée par une mise en contexte, une prise de connaissance de la matière (en suggérant une série de lectures, vidéos et autres activités de prise de connaissance des travaux les plus en vue sur la thématique) et une ou plusieurs activités d'appropriation témoignant de leur maîtrise du sujet.
En parallèle à cette suggestion de cheminement, le début de chaque semaine est marqué par l'envoi d' "une carte postale" (introduction de la semaine, présentations, directives); le milieu de la semaine est l'occasion de rencontrer en conférence Web l'expert de matière et les autres participants au cours, et la fin de la semaine est l'occasion de connecter avec le facilitateur et possiblement un invité supplémentaire pour faire le point sur les activités de la semaine et ouvrir de nouveaux horizons.
Ce modèle permet donc de tirer parti des forces de la plateforme gRSShopper de Downes qui, à la base, demeure un logiciel de syndication des contenus: chaque participant au cours fournissant l'URL de son fil RSS (blogue) et ses différents identifiants sociaux, la plateforme est en mesure de "syndiquer" ces contenus, c.-à-d. de les réunir (Titre + début de l'article avec URL de retour) dans une même page, en réponse à une activité, question, etc.
Voilà donc une activité très structurée! Davantage de type xMOOC que cMOOC. Notre mission devient donc de retourner vers une vision moins course-centric et davantage orientée vers la rencontre des participants, i.e. les connexions qui se font entre participants au départ de leur interprétation de et apport au matériel de cours.
Nous croyons que ces connexions peuvent avoir lieu avec le modèle proposé, pour autant que l'interface demeure dépouillée, la matière relativement simple et les directives ouvertes. En effet, dans la mesure où l'offre de contenu n'est pas si structurée que les participants n'ont plus le loisir de contribuer, alors ces échanges et cette co-construction des savoirs pourra avoir lieu en vertu des particularités de la plateforme et des activités suggérées par les experts.
Cette proposition de soumission des contenus pour les experts lance donc le dialogue: qu'en pensez-vous? Ceci vous guide-t-il suffisamment? Aimeriez-vous suggérer des alternatives? Ce billet s'inscrit directement dans le modèle connectiviste en ce qu'il engage la discussion avant le cours. À la même enseigne, nous travaillons présentement à transcrire la présentation de Stephen, à Doha la semaine dernière. Transcription disponible sous peu, à la même adresse!
À surveiller: comment nous envisageons déployer les badges d'accréditation au cours au départ de ce modèle.
Jusqu'à maintenant, par réflexe et habitude sans doute, nous avons envisagé une structure de cours basée sur un modèle traditionnel que nous avons représenté de la manière suivante à l'intention de nos experts invités:
Fig. 1: Intersection des activités hebdomadaires, synchrones et asynchrones.
Nous demandons à nos experts de nous préparer un plan de présentation comptant une à trois thématiques. Chaque thématique étant caractérisée par une mise en contexte, une prise de connaissance de la matière (en suggérant une série de lectures, vidéos et autres activités de prise de connaissance des travaux les plus en vue sur la thématique) et une ou plusieurs activités d'appropriation témoignant de leur maîtrise du sujet.
En parallèle à cette suggestion de cheminement, le début de chaque semaine est marqué par l'envoi d' "une carte postale" (introduction de la semaine, présentations, directives); le milieu de la semaine est l'occasion de rencontrer en conférence Web l'expert de matière et les autres participants au cours, et la fin de la semaine est l'occasion de connecter avec le facilitateur et possiblement un invité supplémentaire pour faire le point sur les activités de la semaine et ouvrir de nouveaux horizons.
Ce modèle permet donc de tirer parti des forces de la plateforme gRSShopper de Downes qui, à la base, demeure un logiciel de syndication des contenus: chaque participant au cours fournissant l'URL de son fil RSS (blogue) et ses différents identifiants sociaux, la plateforme est en mesure de "syndiquer" ces contenus, c.-à-d. de les réunir (Titre + début de l'article avec URL de retour) dans une même page, en réponse à une activité, question, etc.
Voilà donc une activité très structurée! Davantage de type xMOOC que cMOOC. Notre mission devient donc de retourner vers une vision moins course-centric et davantage orientée vers la rencontre des participants, i.e. les connexions qui se font entre participants au départ de leur interprétation de et apport au matériel de cours.
Nous croyons que ces connexions peuvent avoir lieu avec le modèle proposé, pour autant que l'interface demeure dépouillée, la matière relativement simple et les directives ouvertes. En effet, dans la mesure où l'offre de contenu n'est pas si structurée que les participants n'ont plus le loisir de contribuer, alors ces échanges et cette co-construction des savoirs pourra avoir lieu en vertu des particularités de la plateforme et des activités suggérées par les experts.
Cette proposition de soumission des contenus pour les experts lance donc le dialogue: qu'en pensez-vous? Ceci vous guide-t-il suffisamment? Aimeriez-vous suggérer des alternatives? Ce billet s'inscrit directement dans le modèle connectiviste en ce qu'il engage la discussion avant le cours. À la même enseigne, nous travaillons présentement à transcrire la présentation de Stephen, à Doha la semaine dernière. Transcription disponible sous peu, à la même adresse!
À surveiller: comment nous envisageons déployer les badges d'accréditation au cours au départ de ce modèle.
mardi 5 novembre 2013
Appui massif en provenance de Brest
Dans ma boîte courriel, relayé par la magie des contacts (de liste en liste jusqu'à savoirscom1), un message de la part de Michel Briand, élu municipal à Brest, en charge d'Internet et du multimédia. Il porte à notre attention une foule d'initiatives et de contacts qui peuvent être utiles à notre MOOC sur les ressources éducatives libres (REL).
Fidèle à la philosophie du connectivisme (il s'agit plutôt d'une théorie de l'apprentissage, mais puisque nous nous en réclamons, je prends des libertés), je préfère publier sa généreuse contribution pour que chacun puisse l'explorer suivant ses propres fantaisies. En effet, il y a là tellement de matériel que cette piste de départ peut nous mener vers autant de destinations qu'il y aura de lecteurs!
Par où débuter? Ah, avec les personnes que mentionne Michel (experts, personnes-ressources, apôtres et plus encore):
Fidèle à la philosophie du connectivisme (il s'agit plutôt d'une théorie de l'apprentissage, mais puisque nous nous en réclamons, je prends des libertés), je préfère publier sa généreuse contribution pour que chacun puisse l'explorer suivant ses propres fantaisies. En effet, il y a là tellement de matériel que cette piste de départ peut nous mener vers autant de destinations qu'il y aura de lecteurs!
Par où débuter? Ah, avec les personnes que mentionne Michel (experts, personnes-ressources, apôtres et plus encore):
- Sébastien Hache: "Côté formation le principal réseau de ressources libres en France est celui de Sésamath avec un million d'élèves en ligne et une édition de livres de math pour le collége (20 % de part de marché puisque les livres libres sont aussi édités)". - Bravo, Sébastien est déjà à bord!
- Jean-Marie Gilliot et Christine Vauffray, qui animent le MOOC ITyPA. - Oui, un exemple de MOOC réussi qui est bien connu ici.
- Michèle Battisti (ADBS) sur le droit d'auteur et la formation. - Du nouveau!
- Le site d 'Évelyne Moreau de l'école des Mines de Nantes au sujet du droit d'auteur et du droit à l'image. - En Flash. Nouveau aussi.
- Benjamin Jean, auteur du livre Option Libre : Du bon usage des licences libres sur Framabook. Nouveau aussi!
- Lionel Maurel: "ses multiples conférences, bien sûr" nous dit Michel, mais cette fois-ci, non seulement je ne connais pas Lionel, mais en plus je ne suis pas certain à quelle enseigne il loge pour ses conférences. N'empêche qu'il n'est pas difficile à trouver car il semble assez réputé, merci!
- Laurent Marsault: il a un projet de MOOC francophone sur les pratiques collaboratives. Ah oui, Laurent est un bon ami à nous, grand complice de la réalisation collaborative!
- Jean-Michel Cornu: "serait lui aussi un excellent intervenant". Ben voyons! L'homme-ressources par excellence! Énergie, dynamisme et approche encyclopédique, j'ai eu le bonheur de le rencontrer récemment.
Ensuite, des initiatives et des institutions:
- Le site du zéro devenu OpenClassrooms (traduction pour les Nord-américains: "cours pour les nuls").
- La page Manuels scolaires libres du groupe Éducation de l'April.
- Le livre scolaire.fr
Et des initiatives personnelles de M. Briand:
- Un wiki sur l'actualité des MOOC francophone.
- Ressources sur les questions de droit d'usage élargi.
- Ressources libres sur le volet pratique collaborative.
Enfin, question de ne pas se quitter les mains vides, une conclusion tout azimuts:
En réfléchissant un peu à votre projet je pense qu'il pourrait être intéressant de penser ressources éducatives libres dans un sens large, en incluant les acteurs de l'éducation populaire, des cultures numériques libres, du faire soi-même et de l'innovation sociale libre. Au quotidien, au Pays de Brest, nous voyons une réelle convergence de ces acteurs dont je vais vous donner quelques exemples qui pourraient vous inspirer pour élargir ce champ des ressources éducatives à côté du champ scolaire.Ce sont des projets du pays de Brest (facilités par les formations animacoop d'outils réseaux) comme:
- wiki-brest carnets d'écriture collaborative sur le patrimoine et le vivre ensemble au pays de Brest et les 8000 photos collectées sut le pays de Brest sur Commons;
Alors, cher M. Briand, merci pour ce foisonnement quasi-tropical de ressources et soyez assuré qu'il nous fera plaisir de vous accueillir de nouveau en ce blogue, comme de contribuer à vos propres communautés, le temps venu (je pense spécifiquement à la mise en marché pour annoncer le MOOC, en janvier 2014). D'ici là, nous avons beaucoup de pain sur la planche!- wiki-débrouillard sur la science réappropriée- les webtrotteurs des lycées- les taxinomes : la biodiversité au quotidien- géodiversité- le tyfab, atelier numérique brestois- la foire à la bidouille- les fermes de service de la maison du libre et d'infini- le réseau DocàBrest des documentalistes brestoises (plus de 100 documentalistes dans une ville de 140 000 hab) qui ont organisé des copy parties et bientôt un biblio remix- le réseau de l'innovations sociale ouverte "bretagne creative" que j'essaie de lier avec le projet de publier les "recettes libres de nos savoir-faire".Enfin, voici encore quelques liens que vous pouvez aussi découvrir dans des fiches descriptives ici ou sur le portail des wikis.Éventuellement, je pourrai proposer un article sur votre blog autour de cette convergence des acteurs (et peut-être à un prochain retour de votre projet sur MOOC.fr ou "innovation-pedagogique.fr").
vendredi 1 novembre 2013
Peu importe que le produit soit imparfait, c'est le processus qu'il convient de démontrer
Au Qatar pour parler de notre initiative de MOOC portant sur les ressources éducatives libres (REL), Stephen Downes se heurte à la barrière linguistique et, de son propre aveu, "échoue lamentablement"... Et pourtant!
En effet, Stephen devait présenter en anglais, mais son co-présenteur francophone ayant dû se désister, il improvise en français, seulement pour finir par faire appel aux talents de traduction simultanée de Louise Bertrand (de la Téluq, en prêt de service à l'OIF).
J'avoue qu'il faut une puissante motivation intrinsèque pour écouter jusqu'au bout la bande sonore de la présentation, de concert avec la présentation Powerpoint. Et pourtant, oui, je le recommande vivement pour qui, comme moi, n'est pas aussi familier qu'il le devrait avec les concepts de connectivisme, cMOOC et environnements personnels d'apprentissage. Avancez simplement à 13:00 min pour dépasser la majorité des embûches de présentation et reprendre depuis le début, en anglais avec la traduction simultanée. Un peu lent pour commencer, mais ils prennent rapidement le rythme et on s'y fait.
Car en bout de ligne, M. Downes réussit avec brio à charmer son auditoire et à intriguer les participants avec ses concepts de cours vs communauté, de REL devenant autant de mots dans le dialogue de l'apprentissage, de décentralisation de l'apprentissage dont le point focal n'est plus le cours lui-même, mais bien ses participants qui interagissent et édifient leur connaissance...
Bref, un beau coup d'oeil dans les coulisses du cMOOC, sur les aspects théorie et recherche des activités de Stephen.
En effet, Stephen devait présenter en anglais, mais son co-présenteur francophone ayant dû se désister, il improvise en français, seulement pour finir par faire appel aux talents de traduction simultanée de Louise Bertrand (de la Téluq, en prêt de service à l'OIF).
J'avoue qu'il faut une puissante motivation intrinsèque pour écouter jusqu'au bout la bande sonore de la présentation, de concert avec la présentation Powerpoint. Et pourtant, oui, je le recommande vivement pour qui, comme moi, n'est pas aussi familier qu'il le devrait avec les concepts de connectivisme, cMOOC et environnements personnels d'apprentissage. Avancez simplement à 13:00 min pour dépasser la majorité des embûches de présentation et reprendre depuis le début, en anglais avec la traduction simultanée. Un peu lent pour commencer, mais ils prennent rapidement le rythme et on s'y fait.
Car en bout de ligne, M. Downes réussit avec brio à charmer son auditoire et à intriguer les participants avec ses concepts de cours vs communauté, de REL devenant autant de mots dans le dialogue de l'apprentissage, de décentralisation de l'apprentissage dont le point focal n'est plus le cours lui-même, mais bien ses participants qui interagissent et édifient leur connaissance...
Bref, un beau coup d'oeil dans les coulisses du cMOOC, sur les aspects théorie et recherche des activités de Stephen.
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