vendredi 16 janvier 2015
Cadriciel personnel d'apprentissage ROLE et quatre années de recherche en livre ouvert
Le projet ROLE a développé un cadriciel de travail offrant à l’apprenant, d’un côté, un espace de travail et, de l’autre, des outils, contenus et services qui lui permettent de créer des espaces personnels pour contrôler son propre apprentissage. Le sommaire de la recherche et du travail accompli est maintenant offert en livre ouvert. Consulter le billet à ce sujet.
mardi 6 janvier 2015
Livre ouvert et gratuit visant à motiver l'apprenant en ligne
Consulter le billet que je viens de publier concernant le professeur Curtis Bunk, de l’Indiana University, qui vient de publier avec la néo-zélandaise Elaine Khoo un livre en ligne (ebook) gratuit intitulé Adding Some Tec-Variety: 100+ Activities for Motivating and Retaining Learners.
mardi 2 décembre 2014
Michaëlle Jean à la tête de la Francophonie!
Le Canada est ravi et très fier, particulièrement au Québec et au Nouveau-Brunswick, de l'élection de Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L'ancienne gouverneure-générale du Canada et journaliste d'origine haïtienne de Radio-Canada, préside maintenant aux destinées de cette importante organisation mondiale qui regroupe 57 états membres, 23 pays ayant statut d'observateur et 375 millions de personnes. Qui plus est, Mme Jean est la première non-africaine et la première femme à occuper le poste de secrétaire général de l'OIF. Le Nouveau-Brunswick et le Québec ont tous deux le statut d'états membres dans l'organisation, et le Canada en est le second plus important donateur.
Allan Rock, ancien ministre libéral de la Justice et de la Santé dans le cabinet du gouvernement Chrétien et président de l'Université d'Ottawa, signe ce matin un article dans le Globe and Mail, félicitant la chancelière de l'institution (Mme Jean a été nommée chancelière de l'Ud'Ottawa en 2011, pour un mandat de quatre ans) et soulignant l'importance de son arrivée à la tête de l'OIF. Selon Christian Paradis, ministre canadien du Développement international et de la Francophonie, l'élection de Mme Jean pourrait marquer un tournant clé pour l'organisation.
Mme Jean fait déjà sienne l'orientation de développement économique de la Francophonie qui a été adoptée au 15e Sommet de la Francophonie à Dakar, se démarquant ainsi de l'action de son prédécesseur, M. Abdou Diouf qui est largement reconnu pour ses efforts de médiation dans les crises et les conflits durant ses dix années à la tête de l'organisation. Selon Allan Rock, c'est à M. Diouf que l'OIF doit d'avoir su éviter des crises majeures dans les dernières années, grâce en particulier à son habile diplomatie.
De grands espoirs reposent maintenant sur les épaules de Michaëlle Jean, particulièrement pour la cause des femmes dans la Francophonie. Elle saura à n'en pas douter faire appel à ses talents exceptionnels, en particulier à ses qualités de persuasion et de persévérance, pour répondre aux trois grands défis qui confrontent la Francophonie au moment où elle en prend la direction, soit (a) la bonne gouvernance et la protection des droits humains parmi les états membres, (b) le développement et la croissance économique des pays francophones, et (c) le statut des femmes, en particulier l'abus et la violence dont elles sont victimes, et leur exclusion des position d'autorité.
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Crédits: Vidéo CP à partir du Globe and Mail. |
Mme Jean fait déjà sienne l'orientation de développement économique de la Francophonie qui a été adoptée au 15e Sommet de la Francophonie à Dakar, se démarquant ainsi de l'action de son prédécesseur, M. Abdou Diouf qui est largement reconnu pour ses efforts de médiation dans les crises et les conflits durant ses dix années à la tête de l'organisation. Selon Allan Rock, c'est à M. Diouf que l'OIF doit d'avoir su éviter des crises majeures dans les dernières années, grâce en particulier à son habile diplomatie.
De grands espoirs reposent maintenant sur les épaules de Michaëlle Jean, particulièrement pour la cause des femmes dans la Francophonie. Elle saura à n'en pas douter faire appel à ses talents exceptionnels, en particulier à ses qualités de persuasion et de persévérance, pour répondre aux trois grands défis qui confrontent la Francophonie au moment où elle en prend la direction, soit (a) la bonne gouvernance et la protection des droits humains parmi les états membres, (b) le développement et la croissance économique des pays francophones, et (c) le statut des femmes, en particulier l'abus et la violence dont elles sont victimes, et leur exclusion des position d'autorité.
mercredi 26 novembre 2014
Rapport CC quant à la situation du bien intellectuel commun
D'année en année, la qualité médiatique du rapport annuel Creative Commons m'interpelle! En effet, le rapport 2014 se présente en sommaire infographique tout à fait attrayant. Plus intéressant encore à mon sens, le rapport annuel 2014 intitulé State of the Commons se lit comme une action de foi. Il s'agit en effet et à ne pas s'y tromper d'un idéal bien exprimé auquel on invite tous les gouvernements, les institutions et les personnes à souscrire.
Un idéal donc que nous partageons de tout cœur, et une mission à laquelle nous souscrivons, celle de convaincre notre entourage et nos organisations propres d'abattre leurs barrières et de penser la création et l'innovation autour du libre dès l'idée de départ.
Le rapport s'attache dans un premier temps à chiffrer de façon aussi rigoureuse que possible l'adoption du libre et sa progression depuis 2006, des statistiques tout à fait encourageantes même si de tels chiffres sont difficiles à appréhender. On mentionne ensuite la nouvelle version 4.0 des licences, une consolidation étonnante du libre accès à travers les langues et les juridictions, un travail colossal qui dure depuis sept ans et intègre les lois de 35 pays (CC0 quelqu'un? - moi je n'en avais jamais entendu parler)!
On constate ensuite comment des organisations importantes comme l'UNESCO et la Hewlett Foundation épousent la cause et contribuent à son adoption à travers le monde. Le rapport conclut en examinant les défis qu'il faut encore confronter, notamment le manque de transparence des gouvernements qui tendent à prendre des décisions majeures derrière des portes closes, et les directions pour l'organisation en termes de ses priorités. Cette dernière section est particulièrement intéressante: de nouvelles technologies pour le bien commun, comme le développement d'une app pour demander les photos voulues à l'archive globale; et la création d'un institut global de leadership pour former les leaders aux valeurs et à l'implantation du libre, deux initiatives qui m'ont particulièrement interpellé.
Je vous invite à consulter le rapport CC 2014, présenté de manière exemplaire à mon avis, pour prendre spécifiquement connaissance de ces détails. Quant à moi, je sais quel drapeau j'aimerais ajouter à cette image (!!):
Un idéal donc que nous partageons de tout cœur, et une mission à laquelle nous souscrivons, celle de convaincre notre entourage et nos organisations propres d'abattre leurs barrières et de penser la création et l'innovation autour du libre dès l'idée de départ.
Le rapport s'attache dans un premier temps à chiffrer de façon aussi rigoureuse que possible l'adoption du libre et sa progression depuis 2006, des statistiques tout à fait encourageantes même si de tels chiffres sont difficiles à appréhender. On mentionne ensuite la nouvelle version 4.0 des licences, une consolidation étonnante du libre accès à travers les langues et les juridictions, un travail colossal qui dure depuis sept ans et intègre les lois de 35 pays (CC0 quelqu'un? - moi je n'en avais jamais entendu parler)!
On constate ensuite comment des organisations importantes comme l'UNESCO et la Hewlett Foundation épousent la cause et contribuent à son adoption à travers le monde. Le rapport conclut en examinant les défis qu'il faut encore confronter, notamment le manque de transparence des gouvernements qui tendent à prendre des décisions majeures derrière des portes closes, et les directions pour l'organisation en termes de ses priorités. Cette dernière section est particulièrement intéressante: de nouvelles technologies pour le bien commun, comme le développement d'une app pour demander les photos voulues à l'archive globale; et la création d'un institut global de leadership pour former les leaders aux valeurs et à l'implantation du libre, deux initiatives qui m'ont particulièrement interpellé.
Je vous invite à consulter le rapport CC 2014, présenté de manière exemplaire à mon avis, pour prendre spécifiquement connaissance de ces détails. Quant à moi, je sais quel drapeau j'aimerais ajouter à cette image (!!):
vendredi 17 octobre 2014
Participez à la semaine internationale du libre accès
C'est du 20 au 24 octobre 2014 que se déroule cette année la semaine internationale du libre accès, sous la thématique Génération ouverte.
Le Groupe des technologies de l'apprentissage participe à sa manière en collaborant à la mise sur pied des activités de l'Université de Moncton visant à marquer l'événement.
Nous serons actifs dans les médias sociaux avec le mot-dièse #libreaccesudem, plus particulièrement à partir de la page Facebook de la Bibliothèque Champlain.
Le Groupe des technologies de l'apprentissage participe à sa manière en collaborant à la mise sur pied des activités de l'Université de Moncton visant à marquer l'événement.
Nous serons actifs dans les médias sociaux avec le mot-dièse #libreaccesudem, plus particulièrement à partir de la page Facebook de la Bibliothèque Champlain.
jeudi 2 octobre 2014
Premier Forum du Réseau francophone de l'innovation, à Namur
J'ai été convié à participer au premier Forum du Réseau francophone de l'innovation la semaine dernière, à Namur. J'intervenais à titre de "discutant" dans l'atelier sectoriel du Numérique et de l'économie du savoir, l'un des quatre thèmes transversaux recoupant les divers aspects de l'innovation. Les trois autres thématiques dites transversales sont l'Agro-alimentaire, les Technologies et l'économie vertes, et les Industries culturelles et l'économie de la culture.
Pierre Ouedraogo, directeur de la Francophonie numérique à l'OIF*, présidait cet atelier qui était animé par Yves Miezan, de la Fondation africaine des logiciels libres. Y participait également, Louise Bertrand de l'IFADEM** avec qui le GTA*** a développé son récent cours en ligne ouvert et massif (CLOM) portant sur les ressources éducatives libres (REL).
C'est Jean-Michel Cornu, de Forum InnovAfrica, qui a lancé les discussions en citant cinq études de cas qu'il a présentées comme autant d'histoires d'innovations africaines basées sur les technologies. InnovAfrica agit véritablement comme un pionnier en ce domaine, utilisant le libre et l'entrepreneuriat pour aider les acteurs locaux à "monter en compétences" pour reprendre le vocabulaire de Jean-Michel.
Ce témoignage a bien mis la table pour accueillir Henry Nyakarundi, un jeune innovateur qui a raconté son idée d'entreprise et comment il la bâtit, un prêt et une amélioration (innovante) à la fois. Pour l'instant, j'aimerais revenir sur quelques-uns des points que j'ai touchés lors de mon intervention:
* Organisation internationale de la Francophonie
** Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres
*** Groupe des technologies de l'apprentissage (Université de Moncton)
**** En matière de stratégie militaire: Mesures visant à induire l'ennemi en erreur, grâce à des truquages, des déformations de la réalité, ou des falsifications, en vue de l'inciter à réagir d'une manière préjudiciable à ses propres intérêts.
***** Voir aussi le dossier La Presse des Indignés et sa réféfence Wikipédia
Nguyen Thi Ngoc Lan, Pierre Ouedraogo, Yves Miezan, Jean-Michel Cornu et Florent Youzan |
C'est Jean-Michel Cornu, de Forum InnovAfrica, qui a lancé les discussions en citant cinq études de cas qu'il a présentées comme autant d'histoires d'innovations africaines basées sur les technologies. InnovAfrica agit véritablement comme un pionnier en ce domaine, utilisant le libre et l'entrepreneuriat pour aider les acteurs locaux à "monter en compétences" pour reprendre le vocabulaire de Jean-Michel.
Florent Youzan, Nom inconnu, Louise Bertrand, Denis Cocconcelli, Michelle Mongo |
- Le numérique se prête particulièrement bien à l'innovation, par son maillage dans tous les aspects de nos interactions quotidiennes avec l'environnement, comme on l'envisage au premier plan. Mais le numérique se prête aussi à l'innovation par la nature même du média. J'en voulais comme exemple le concept de programmation orientée objets qui a été popularisé vers la fin des années 90 et qui demeure aujourd'hui l'un des fondements de la programmation. Dans ce modèle, chaque fonction encodée séparément devient une unité autonome éventuellement incluse dans un ensemble supérieur de fonctions qui ensemble fondent à leur tour une nouvelle entité cohérente pouvant être utilisée dans un autre contexte. Les développeurs travaillent donc avec des librairies d'objets et c'est ce même concept qui a donné naissance aux objets d'apprentissage que nous connaissons maintenant sous l'appellation de REL. Les REL, comme tout le domaine du libre dans le numérique, sont elles-mêmes à la base d'une révolution dans l'apprentissage, révolution qui procède bien sûr de l'innovation!
- Le libre et l'innovation permettent à leur tour l'émergence de nouveaux modèles d'affaires. J'en donnais des exemples bien connus pour les participants à REL 2014, ainsi que d'autres comme la technologie perturbatrice qu'est la voiture électrique (non pas pour le libre, mais bien par l'innovation fondamentale qu'elle représente dans une industrie omniprésente de l'activité humaine), un fabuleux potentiel de bouleversement de l'économie mondiale.
- Un bémol quant à la nature de l' "innovation". Le mot évoque immanquablement les technologies, comme les nouvelles plateformes mobiles et les applications associées à des appareils destinés à faire mieux et plus rapidement sans intervention humaine ou au service de l'humain. Le mot évoque aussi les nouveaux secteurs industriels comme la nanotechnologie, la génétique, les biotechnologies et tant d'autres. Pourtant, l'innovation c'est aussi la capacité de poser un regard neuf sur l'environnement quotidien et d'imaginer de nouvelles façons de faire les choses. J'en donnais comme exemple la belle histoire du Réseau des cafétérias entrepreneuriales (que je ne reproduis pas ici, mais que je vous invite à consulter).
- J'ai aussi questionné l'éléphant dans la pièce et les dinosaures dans la salle. L'éléphant à mes yeux était l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) qui participait au Forum avec le statut de partenaire privilégié. Ituku Elangy Botoy en présentait d'ailleurs la composante registre de brevets du projet Ardi. Je qualifie cette présence et ces initiatives d' "éléphant" parce que nous étions nombreux à être étonnés d'entendre présenter la propriété intellectuelle sous son volet des interdits, des barrières, des protections, voire même de la déception**** sans pour autant questionner cet état de faits alors que pour l'innovation justement, particulièrement dans le domaine du numérique, c'est le modèle du libre qui émerge et permet une nouvelle économie. J'ai pour ma part mis l'accent sur le fait que libre ne va pas à l'encontre de la propriété intellectuelle, au contraire, mais qu'il convient d'en comprendre les fondements (en particulier le fait que d'apposer une licence ouverte ou libre protège toujours la propriété intellectuelle, en indiquant les droits d'utilisation plutôt qu'en laissant planer une couverture d'interdits) pour que les pays du Sud ne se contentent pas de reproduire les modèles périmés du Nord (comme ces registres à accès protégés), mais qu'ils prennent plutôt la balle au bond et partent de pratiques novatrices comme justement le libre. Le lecteur aura bien sûr compris que les dinosaures dans la salle étaient tous ceux qui souscrivent encore à ce vieux modèle de propriété intellectuelle sans comprendre combien la main-mise des groupes d'intérêts bien financés est néfaste pour le reste de la société. Bref, le syndrome sociétaire dénoncé dans le slogan Nous sommes les 99%*****. Somme toute, cet équilibre nécessaire entre la propriété intellectuelle et le libre est bien traduit, au point 9 de l'Appel de Namur.
- En guise de conclusion, j'ai suggéré que le plus grand potentiel d'innovation réside sans doute chez les jeunes, pour leur perspective audacieuse et anti-conformiste, et chez les femmes, en raison de leurs préoccupations alternatives et complémentaires. J'ai aussi suggéré qu'il était important de favoriser les nouveaux modèles d'affaires que permettent le mariage du numérique et du libre, et de participer aux communautés innovatrices. J'ai mis un accent particulier sur le potentiel des nouveaux modèles pédagogiques que permettent les technologies, particulièrement la pédagogie inversée dans les CLOM (en écho à Louise Bertrand), et la redistribution des ressources enseignantes qui devient un corollaire possible du CLOM lorsqu'on le sert "wrapped". Enfin, j'ai fait une mise en garde à l'encontre du miroir aux alouettes que peuvent être les technologies lorsqu'elles sont discutées entre individus bien nantis alors que la fracture numérique, loin de se résorber, tend à s'agrandir.
* Organisation internationale de la Francophonie
** Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres
*** Groupe des technologies de l'apprentissage (Université de Moncton)
**** En matière de stratégie militaire: Mesures visant à induire l'ennemi en erreur, grâce à des truquages, des déformations de la réalité, ou des falsifications, en vue de l'inciter à réagir d'une manière préjudiciable à ses propres intérêts.
***** Voir aussi le dossier La Presse des Indignés et sa réféfence Wikipédia
dimanche 14 septembre 2014
Autre exemple remarquable de l'innovation avec les nouveaux médias
Stefanie Nolen est une journaliste engagée, récipiendaire de nombreuses distinctions, en particulier pour sa couverture humanitaire des conditions des femmes et des plus démunis sur la planète. Sa nouvelle assignation l'a emmenée en Amérique du Sud où elle a couvert avec brio la récente Coupe du monde de football. Aujourd'hui, elle tourne son attention vers l'Uruguay où deux artistes documentent les racines d'un pays, une vidéo à la fois, chacune de ces vidéos réunissant des dizaines de clip YouTube, repiqués et narrés.
C'est une entreprise remarquable qui demande à Agustin Ferrando et Fernanda Montoro 40 heures de travail par semaine. À tel point que leur passion a dû passer, après un an de travail, d'une vidéo par semaine à une aux deux semaines plutôt, faute de n'avoir pu trouver un modèle économique leur permettant de poursuivre leur entreprise sans adultérer leur produit. Et ce n'est pas faute d'offres; plutôt une question d'intégrité artistique.
Le résultat est un canal YouTube intitulé Tiranos Temblad qui connaît un succès national dans ce petit pays dont la seule notoriété semble être de demeurer inconnu du monde entier. Ferrando et Montoro poursuivent leur croisade, encouragés par le succès populaire qu'ils connaissent et le sentiment que chacune de ces voix uniques tirées des histoires familiales qui les entourent traduisent ensemble le tissu d'une nation, plus authentiquement qu'aucun autre média ne saurait le faire.
Les vidéos sont en espagnol, les articles de référence en anglais, et le monde dans lequel nous vivons résolument sans frontières. Mon intérêt pour l'histoire vient du repiquage de médias libres en un nouveau média ouvert, une pratique innovante en soi, et aussi de ce que Montoro était une orthodontiste qui pratiquait à Londres quand elle a rencontré Ferrando. La passion artistique l'a amenée à revenir dans son pays pour vivre pauvrement d'une pratique qui l'interpelle fondamentalement.
C'est une entreprise remarquable qui demande à Agustin Ferrando et Fernanda Montoro 40 heures de travail par semaine. À tel point que leur passion a dû passer, après un an de travail, d'une vidéo par semaine à une aux deux semaines plutôt, faute de n'avoir pu trouver un modèle économique leur permettant de poursuivre leur entreprise sans adultérer leur produit. Et ce n'est pas faute d'offres; plutôt une question d'intégrité artistique.
Le résultat est un canal YouTube intitulé Tiranos Temblad qui connaît un succès national dans ce petit pays dont la seule notoriété semble être de demeurer inconnu du monde entier. Ferrando et Montoro poursuivent leur croisade, encouragés par le succès populaire qu'ils connaissent et le sentiment que chacune de ces voix uniques tirées des histoires familiales qui les entourent traduisent ensemble le tissu d'une nation, plus authentiquement qu'aucun autre média ne saurait le faire.
Les vidéos sont en espagnol, les articles de référence en anglais, et le monde dans lequel nous vivons résolument sans frontières. Mon intérêt pour l'histoire vient du repiquage de médias libres en un nouveau média ouvert, une pratique innovante en soi, et aussi de ce que Montoro était une orthodontiste qui pratiquait à Londres quand elle a rencontré Ferrando. La passion artistique l'a amenée à revenir dans son pays pour vivre pauvrement d'une pratique qui l'interpelle fondamentalement.
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