D'année en année, la qualité médiatique du rapport annuel Creative Commons m'interpelle! En effet, le rapport 2014 se présente en sommaire infographique tout à fait attrayant. Plus intéressant encore à mon sens, le rapport annuel 2014 intitulé State of the Commons se lit comme une action de foi. Il s'agit en effet et à ne pas s'y tromper d'un idéal bien exprimé auquel on invite tous les gouvernements, les institutions et les personnes à souscrire.
Un idéal donc que nous partageons de tout cœur, et une mission à laquelle nous souscrivons, celle de convaincre notre entourage et nos organisations propres d'abattre leurs barrières et de penser la création et l'innovation autour du libre dès l'idée de départ.
Le rapport s'attache dans un premier temps à chiffrer de façon aussi rigoureuse que possible l'adoption du libre et sa progression depuis 2006, des statistiques tout à fait encourageantes même si de tels chiffres sont difficiles à appréhender. On mentionne ensuite la nouvelle version 4.0 des licences, une consolidation étonnante du libre accès à travers les langues et les juridictions, un travail colossal qui dure depuis sept ans et intègre les lois de 35 pays (CC0 quelqu'un? - moi je n'en avais jamais entendu parler)!
On constate ensuite comment des organisations importantes comme l'UNESCO et la Hewlett Foundation épousent la cause et contribuent à son adoption à travers le monde. Le rapport conclut en examinant les défis qu'il faut encore confronter, notamment le manque de transparence des gouvernements qui tendent à prendre des décisions majeures derrière des portes closes, et les directions pour l'organisation en termes de ses priorités. Cette dernière section est particulièrement intéressante: de nouvelles technologies pour le bien commun, comme le développement d'une app pour demander les photos voulues à l'archive globale; et la création d'un institut global de leadership pour former les leaders aux valeurs et à l'implantation du libre, deux initiatives qui m'ont particulièrement interpellé.
Je vous invite à consulter le rapport CC 2014, présenté de manière exemplaire à mon avis, pour prendre spécifiquement connaissance de ces détails. Quant à moi, je sais quel drapeau j'aimerais ajouter à cette image (!!):
mercredi 26 novembre 2014
vendredi 17 octobre 2014
Participez à la semaine internationale du libre accès
C'est du 20 au 24 octobre 2014 que se déroule cette année la semaine internationale du libre accès, sous la thématique Génération ouverte.
Le Groupe des technologies de l'apprentissage participe à sa manière en collaborant à la mise sur pied des activités de l'Université de Moncton visant à marquer l'événement.
Nous serons actifs dans les médias sociaux avec le mot-dièse #libreaccesudem, plus particulièrement à partir de la page Facebook de la Bibliothèque Champlain.
Le Groupe des technologies de l'apprentissage participe à sa manière en collaborant à la mise sur pied des activités de l'Université de Moncton visant à marquer l'événement.
Nous serons actifs dans les médias sociaux avec le mot-dièse #libreaccesudem, plus particulièrement à partir de la page Facebook de la Bibliothèque Champlain.
jeudi 2 octobre 2014
Premier Forum du Réseau francophone de l'innovation, à Namur
J'ai été convié à participer au premier Forum du Réseau francophone de l'innovation la semaine dernière, à Namur. J'intervenais à titre de "discutant" dans l'atelier sectoriel du Numérique et de l'économie du savoir, l'un des quatre thèmes transversaux recoupant les divers aspects de l'innovation. Les trois autres thématiques dites transversales sont l'Agro-alimentaire, les Technologies et l'économie vertes, et les Industries culturelles et l'économie de la culture.
Pierre Ouedraogo, directeur de la Francophonie numérique à l'OIF*, présidait cet atelier qui était animé par Yves Miezan, de la Fondation africaine des logiciels libres. Y participait également, Louise Bertrand de l'IFADEM** avec qui le GTA*** a développé son récent cours en ligne ouvert et massif (CLOM) portant sur les ressources éducatives libres (REL).
C'est Jean-Michel Cornu, de Forum InnovAfrica, qui a lancé les discussions en citant cinq études de cas qu'il a présentées comme autant d'histoires d'innovations africaines basées sur les technologies. InnovAfrica agit véritablement comme un pionnier en ce domaine, utilisant le libre et l'entrepreneuriat pour aider les acteurs locaux à "monter en compétences" pour reprendre le vocabulaire de Jean-Michel.
Ce témoignage a bien mis la table pour accueillir Henry Nyakarundi, un jeune innovateur qui a raconté son idée d'entreprise et comment il la bâtit, un prêt et une amélioration (innovante) à la fois. Pour l'instant, j'aimerais revenir sur quelques-uns des points que j'ai touchés lors de mon intervention:
* Organisation internationale de la Francophonie
** Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres
*** Groupe des technologies de l'apprentissage (Université de Moncton)
**** En matière de stratégie militaire: Mesures visant à induire l'ennemi en erreur, grâce à des truquages, des déformations de la réalité, ou des falsifications, en vue de l'inciter à réagir d'une manière préjudiciable à ses propres intérêts.
***** Voir aussi le dossier La Presse des Indignés et sa réféfence Wikipédia
Nguyen Thi Ngoc Lan, Pierre Ouedraogo, Yves Miezan, Jean-Michel Cornu et Florent Youzan |
C'est Jean-Michel Cornu, de Forum InnovAfrica, qui a lancé les discussions en citant cinq études de cas qu'il a présentées comme autant d'histoires d'innovations africaines basées sur les technologies. InnovAfrica agit véritablement comme un pionnier en ce domaine, utilisant le libre et l'entrepreneuriat pour aider les acteurs locaux à "monter en compétences" pour reprendre le vocabulaire de Jean-Michel.
Florent Youzan, Nom inconnu, Louise Bertrand, Denis Cocconcelli, Michelle Mongo |
- Le numérique se prête particulièrement bien à l'innovation, par son maillage dans tous les aspects de nos interactions quotidiennes avec l'environnement, comme on l'envisage au premier plan. Mais le numérique se prête aussi à l'innovation par la nature même du média. J'en voulais comme exemple le concept de programmation orientée objets qui a été popularisé vers la fin des années 90 et qui demeure aujourd'hui l'un des fondements de la programmation. Dans ce modèle, chaque fonction encodée séparément devient une unité autonome éventuellement incluse dans un ensemble supérieur de fonctions qui ensemble fondent à leur tour une nouvelle entité cohérente pouvant être utilisée dans un autre contexte. Les développeurs travaillent donc avec des librairies d'objets et c'est ce même concept qui a donné naissance aux objets d'apprentissage que nous connaissons maintenant sous l'appellation de REL. Les REL, comme tout le domaine du libre dans le numérique, sont elles-mêmes à la base d'une révolution dans l'apprentissage, révolution qui procède bien sûr de l'innovation!
- Le libre et l'innovation permettent à leur tour l'émergence de nouveaux modèles d'affaires. J'en donnais des exemples bien connus pour les participants à REL 2014, ainsi que d'autres comme la technologie perturbatrice qu'est la voiture électrique (non pas pour le libre, mais bien par l'innovation fondamentale qu'elle représente dans une industrie omniprésente de l'activité humaine), un fabuleux potentiel de bouleversement de l'économie mondiale.
- Un bémol quant à la nature de l' "innovation". Le mot évoque immanquablement les technologies, comme les nouvelles plateformes mobiles et les applications associées à des appareils destinés à faire mieux et plus rapidement sans intervention humaine ou au service de l'humain. Le mot évoque aussi les nouveaux secteurs industriels comme la nanotechnologie, la génétique, les biotechnologies et tant d'autres. Pourtant, l'innovation c'est aussi la capacité de poser un regard neuf sur l'environnement quotidien et d'imaginer de nouvelles façons de faire les choses. J'en donnais comme exemple la belle histoire du Réseau des cafétérias entrepreneuriales (que je ne reproduis pas ici, mais que je vous invite à consulter).
- J'ai aussi questionné l'éléphant dans la pièce et les dinosaures dans la salle. L'éléphant à mes yeux était l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) qui participait au Forum avec le statut de partenaire privilégié. Ituku Elangy Botoy en présentait d'ailleurs la composante registre de brevets du projet Ardi. Je qualifie cette présence et ces initiatives d' "éléphant" parce que nous étions nombreux à être étonnés d'entendre présenter la propriété intellectuelle sous son volet des interdits, des barrières, des protections, voire même de la déception**** sans pour autant questionner cet état de faits alors que pour l'innovation justement, particulièrement dans le domaine du numérique, c'est le modèle du libre qui émerge et permet une nouvelle économie. J'ai pour ma part mis l'accent sur le fait que libre ne va pas à l'encontre de la propriété intellectuelle, au contraire, mais qu'il convient d'en comprendre les fondements (en particulier le fait que d'apposer une licence ouverte ou libre protège toujours la propriété intellectuelle, en indiquant les droits d'utilisation plutôt qu'en laissant planer une couverture d'interdits) pour que les pays du Sud ne se contentent pas de reproduire les modèles périmés du Nord (comme ces registres à accès protégés), mais qu'ils prennent plutôt la balle au bond et partent de pratiques novatrices comme justement le libre. Le lecteur aura bien sûr compris que les dinosaures dans la salle étaient tous ceux qui souscrivent encore à ce vieux modèle de propriété intellectuelle sans comprendre combien la main-mise des groupes d'intérêts bien financés est néfaste pour le reste de la société. Bref, le syndrome sociétaire dénoncé dans le slogan Nous sommes les 99%*****. Somme toute, cet équilibre nécessaire entre la propriété intellectuelle et le libre est bien traduit, au point 9 de l'Appel de Namur.
- En guise de conclusion, j'ai suggéré que le plus grand potentiel d'innovation réside sans doute chez les jeunes, pour leur perspective audacieuse et anti-conformiste, et chez les femmes, en raison de leurs préoccupations alternatives et complémentaires. J'ai aussi suggéré qu'il était important de favoriser les nouveaux modèles d'affaires que permettent le mariage du numérique et du libre, et de participer aux communautés innovatrices. J'ai mis un accent particulier sur le potentiel des nouveaux modèles pédagogiques que permettent les technologies, particulièrement la pédagogie inversée dans les CLOM (en écho à Louise Bertrand), et la redistribution des ressources enseignantes qui devient un corollaire possible du CLOM lorsqu'on le sert "wrapped". Enfin, j'ai fait une mise en garde à l'encontre du miroir aux alouettes que peuvent être les technologies lorsqu'elles sont discutées entre individus bien nantis alors que la fracture numérique, loin de se résorber, tend à s'agrandir.
* Organisation internationale de la Francophonie
** Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres
*** Groupe des technologies de l'apprentissage (Université de Moncton)
**** En matière de stratégie militaire: Mesures visant à induire l'ennemi en erreur, grâce à des truquages, des déformations de la réalité, ou des falsifications, en vue de l'inciter à réagir d'une manière préjudiciable à ses propres intérêts.
***** Voir aussi le dossier La Presse des Indignés et sa réféfence Wikipédia
dimanche 14 septembre 2014
Autre exemple remarquable de l'innovation avec les nouveaux médias
Stefanie Nolen est une journaliste engagée, récipiendaire de nombreuses distinctions, en particulier pour sa couverture humanitaire des conditions des femmes et des plus démunis sur la planète. Sa nouvelle assignation l'a emmenée en Amérique du Sud où elle a couvert avec brio la récente Coupe du monde de football. Aujourd'hui, elle tourne son attention vers l'Uruguay où deux artistes documentent les racines d'un pays, une vidéo à la fois, chacune de ces vidéos réunissant des dizaines de clip YouTube, repiqués et narrés.
C'est une entreprise remarquable qui demande à Agustin Ferrando et Fernanda Montoro 40 heures de travail par semaine. À tel point que leur passion a dû passer, après un an de travail, d'une vidéo par semaine à une aux deux semaines plutôt, faute de n'avoir pu trouver un modèle économique leur permettant de poursuivre leur entreprise sans adultérer leur produit. Et ce n'est pas faute d'offres; plutôt une question d'intégrité artistique.
Le résultat est un canal YouTube intitulé Tiranos Temblad qui connaît un succès national dans ce petit pays dont la seule notoriété semble être de demeurer inconnu du monde entier. Ferrando et Montoro poursuivent leur croisade, encouragés par le succès populaire qu'ils connaissent et le sentiment que chacune de ces voix uniques tirées des histoires familiales qui les entourent traduisent ensemble le tissu d'une nation, plus authentiquement qu'aucun autre média ne saurait le faire.
Les vidéos sont en espagnol, les articles de référence en anglais, et le monde dans lequel nous vivons résolument sans frontières. Mon intérêt pour l'histoire vient du repiquage de médias libres en un nouveau média ouvert, une pratique innovante en soi, et aussi de ce que Montoro était une orthodontiste qui pratiquait à Londres quand elle a rencontré Ferrando. La passion artistique l'a amenée à revenir dans son pays pour vivre pauvrement d'une pratique qui l'interpelle fondamentalement.
C'est une entreprise remarquable qui demande à Agustin Ferrando et Fernanda Montoro 40 heures de travail par semaine. À tel point que leur passion a dû passer, après un an de travail, d'une vidéo par semaine à une aux deux semaines plutôt, faute de n'avoir pu trouver un modèle économique leur permettant de poursuivre leur entreprise sans adultérer leur produit. Et ce n'est pas faute d'offres; plutôt une question d'intégrité artistique.
Le résultat est un canal YouTube intitulé Tiranos Temblad qui connaît un succès national dans ce petit pays dont la seule notoriété semble être de demeurer inconnu du monde entier. Ferrando et Montoro poursuivent leur croisade, encouragés par le succès populaire qu'ils connaissent et le sentiment que chacune de ces voix uniques tirées des histoires familiales qui les entourent traduisent ensemble le tissu d'une nation, plus authentiquement qu'aucun autre média ne saurait le faire.
Les vidéos sont en espagnol, les articles de référence en anglais, et le monde dans lequel nous vivons résolument sans frontières. Mon intérêt pour l'histoire vient du repiquage de médias libres en un nouveau média ouvert, une pratique innovante en soi, et aussi de ce que Montoro était une orthodontiste qui pratiquait à Londres quand elle a rencontré Ferrando. La passion artistique l'a amenée à revenir dans son pays pour vivre pauvrement d'une pratique qui l'interpelle fondamentalement.
lundi 8 septembre 2014
De l'état actuel du libre en éducation: perspective de Downes
Vous voudrez prendre 30 minutes pour parcourir cette (longue) analyse tout horizons des défis que rencontrent le libre et l'accessible en éducation et dans nos sociétés. Downes suggère nombre d'alternatives aux outils propriétaires et aux environnements habituels tout en dénonçant les multiples stratégies que déploient les entreprises et les intérêts privés pour s'approprier les contenus et ériger des barrières autour de contenus qui de tout temps ont appartenu au domaine public.
De fait, j'ai tellement aimé que j'ai demandé à Google de traduire et que j'en ai révisé les premières lignes, après quoi j'ai été interrompu, mais si d'autres veulent prêter main forte dans cette tâche, le document sera plus abordable pour la Francophonie. Pour ma part, j'ai trouvé cette perspective aussi rafraîchissante qu'importante!
mardi 12 août 2014
Un "projet d'été" fort concluant
Il est parfois des surprises heureuses qui nous attendent au retour des vacances. C'était le cas dans le courrier des internautes au site Rel 2014. Et quelle belle surprise!
Il s'agit d'une dénommée Kelly Campbell, d'Educator Labs, qui écrivait pour nous faire part de son projet d'été qui consistait, pour son équipe d'internes et bibliothéconomistes, à compiler une liste de "leçons" pratiques et amusantes pouvant servir pour les classes estivales et au-delà.
Je place le mot "leçons" entre guillemets parce que c'est le mot qu'elle a utilisé, mais le seul lien que j'ai eu le temps d'explorer constitue davantage un logiciel. Un logiciel épatant au demeurant:
Je dirais donc qu'il s'agit davantage de ressources dont voici la liste*:
Vous verrez toutefois, en examinant l'image ci-dessus, que le logiciel "Algodoo" que j'ai installé à partir de la liste des activités de mathématiques pour les jeunes se présente dans la langue de choix de l'utilisateur.
Ce logiciel est très bien fait, avec tous ses menus, son guide d'utilisation et ses activités de familiarisation. À lui seul, il présente un potentiel d'enseignement de la physique élémentaire pour tout un semestre au moins. Et il ne s'agit là que d'une ressource dans la seule liste des activités de mathématiques...
Curieux, j'en ai lu davantage sur Educator Labs et j'ai découvert qu'il s'agit d'un regroupement de bibliothécaires scolaires et de spécialistes médiatiques qui agissent comme bénévoles pour trouver et réunir les meilleures ressources d'apprentissage en ligne. À ce titre, l'environnement Graphite auquel appartiennent ces ressources de mathématiques dont fait partie Algodoo par exemple, offre une évaluation de la qualité des logiciels et un filtrage des ressources par pertinence.
Ce principe de la qualité d'abord, de la pertinence en enseignement et de gratuité semble être le fil conducteur guidant les bénévoles d'Educator Labs ayant participé à ce projet de recensement des banques de ressources éducatives libres. Cette approche est garante de résultats pour les éducateurs qui y cherchent des ressources. Reste pour nous à filtrer par la langue et à adapter les ressources qui sont en anglais uniquement.
Je serais curieux de savoir quelles autres REL vous découvrirez, utiliserez, aimerez et adapterez dans cette liste. Prière de commenter pour nous en informer!
Note: Mme Campbell cite dans son courriel le billet suivant de Sylvain Denis qui a été syndiqué par la sauterelle. M. Denis établissait lui-même une liste de réseaux de soutien à l'enseignement, et Mme Campbell demandait si nous en avions trouvé d'autres. Je lui ferai part de la liste qui a été développée durant la semaine trois du cours, à défaut pour le moment d'avoir une base de données plus compréhensive.
Il s'agit d'une dénommée Kelly Campbell, d'Educator Labs, qui écrivait pour nous faire part de son projet d'été qui consistait, pour son équipe d'internes et bibliothéconomistes, à compiler une liste de "leçons" pratiques et amusantes pouvant servir pour les classes estivales et au-delà.
Je place le mot "leçons" entre guillemets parce que c'est le mot qu'elle a utilisé, mais le seul lien que j'ai eu le temps d'explorer constitue davantage un logiciel. Un logiciel épatant au demeurant:
Je dirais donc qu'il s'agit davantage de ressources dont voici la liste*:
- Activités de mathématiques pour les jeunes
- Plans de leçon en littératie financière et investissement immobilier
- Dévorer les chiffres: Faire davantage de calculs, manger plus de fruits et de légumes
- ZoomSci: Projets de sciences et d'ingénierie pour les jeunes
- Guide des systèmes simples et complexes composant les automobiles
- Plans de leçon pour éducateurs sur la faune et la nature
- Réseau d'apprentissage pour les jeunes
- Introduction à la logistique pour les jeunes
- Astronomie pour les jeunes
- Ressources d'apprentissage spatial pour les jeunes
Vous verrez toutefois, en examinant l'image ci-dessus, que le logiciel "Algodoo" que j'ai installé à partir de la liste des activités de mathématiques pour les jeunes se présente dans la langue de choix de l'utilisateur.
Ce logiciel est très bien fait, avec tous ses menus, son guide d'utilisation et ses activités de familiarisation. À lui seul, il présente un potentiel d'enseignement de la physique élémentaire pour tout un semestre au moins. Et il ne s'agit là que d'une ressource dans la seule liste des activités de mathématiques...
Curieux, j'en ai lu davantage sur Educator Labs et j'ai découvert qu'il s'agit d'un regroupement de bibliothécaires scolaires et de spécialistes médiatiques qui agissent comme bénévoles pour trouver et réunir les meilleures ressources d'apprentissage en ligne. À ce titre, l'environnement Graphite auquel appartiennent ces ressources de mathématiques dont fait partie Algodoo par exemple, offre une évaluation de la qualité des logiciels et un filtrage des ressources par pertinence.
Ce principe de la qualité d'abord, de la pertinence en enseignement et de gratuité semble être le fil conducteur guidant les bénévoles d'Educator Labs ayant participé à ce projet de recensement des banques de ressources éducatives libres. Cette approche est garante de résultats pour les éducateurs qui y cherchent des ressources. Reste pour nous à filtrer par la langue et à adapter les ressources qui sont en anglais uniquement.
Je serais curieux de savoir quelles autres REL vous découvrirez, utiliserez, aimerez et adapterez dans cette liste. Prière de commenter pour nous en informer!
Note: Mme Campbell cite dans son courriel le billet suivant de Sylvain Denis qui a été syndiqué par la sauterelle. M. Denis établissait lui-même une liste de réseaux de soutien à l'enseignement, et Mme Campbell demandait si nous en avions trouvé d'autres. Je lui ferai part de la liste qui a été développée durant la semaine trois du cours, à défaut pour le moment d'avoir une base de données plus compréhensive.
vendredi 25 juillet 2014
"Why Open" - un cours de l'université Peer 2 Peer (août 2014)
L'université P2PU annonce la tenue d'un CLOM intitulé Why Open au mois d'août. J'avais déjà beaucoup aimé toutes les notions de libre que j'avais trouvé dans un cours d'introduction à la science de la P2PU, alors je le recommande.
Il n'en fallait pas plus pour que Peter Reed, du North West Open Educational Resources Network, annonce qu'ils ont eux-mêmes facilité le cours de David Wiley intitulé Intro to Openness in Education sur cette même plateforme. Leur site est vraiment une belle ressource en matière de REL et Peter souligne qu'il a d'ailleurs utilisé l'application de visualisation de balises de Martin Hawksey pour créer une illustration de la participation dans ce cours.
Enfin, pour ne pas être en reste, les gens du JISC Ripple project mentionnent qu'ils gardent en ligne une collection de ressources utilisées pour l'enseignement de leurs ateliers sur l'éducation libre dans l'enseignement supérieur. Vous me direz si vous arrivez à faire jouer les vidéos vantées comme étant "courtes et pertinentes" sur les questions de Creative Commons et de, justement, "Pourquoi le libre?"... car moi je n'y trouve pour l'instant qu'une bande sonore. Mais le tout regorge de tout de même de ressources dignes d'exploration.
Il n'en fallait pas plus pour que Peter Reed, du North West Open Educational Resources Network, annonce qu'ils ont eux-mêmes facilité le cours de David Wiley intitulé Intro to Openness in Education sur cette même plateforme. Leur site est vraiment une belle ressource en matière de REL et Peter souligne qu'il a d'ailleurs utilisé l'application de visualisation de balises de Martin Hawksey pour créer une illustration de la participation dans ce cours.
Enfin, pour ne pas être en reste, les gens du JISC Ripple project mentionnent qu'ils gardent en ligne une collection de ressources utilisées pour l'enseignement de leurs ateliers sur l'éducation libre dans l'enseignement supérieur. Vous me direz si vous arrivez à faire jouer les vidéos vantées comme étant "courtes et pertinentes" sur les questions de Creative Commons et de, justement, "Pourquoi le libre?"... car moi je n'y trouve pour l'instant qu'une bande sonore. Mais le tout regorge de tout de même de ressources dignes d'exploration.
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