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vendredi 28 mars 2014

Critères d'évaluation pour déterminer la qualité d'une banque de REL

Katerina Zourou est chef du projet LangOER, un projet visant l'enseignement et l'apprentissage de langues minoritaires par le biais de REL et de pratiques éducatives libres.

Elle a porté à notre attention une étude intitulée Quality Assurance in the Open: An Evaluation of OER Repositories (2012). Cette étude visait à évaluer toute une gamme de banques de REL en vue d'en déterminer l'efficacité.

Pour ce faire, les auteurs ont dégagé 10 déterminants de qualité pour une banque de REL au départ de la littérature existante. Ils ont ensuite évalué 80 dépôts de ressources pour ensuite discuter de la prévalence de ces marqueurs de qualité et présenter un portrait global des initiatives de banques dans le contexte de leur mandat final d'éducation. Voici un extrait du sommaire de l'étude quant à ses conclusions:
Bien qu'il existe de nombreuses références dans la littérature REL quant à l'importance de ces caractéristiques pour la conception d’un dépôt, les initiatives existantes montrent des approches très hétérogènes, et certains indicateurs obtiennent une très faible incidence compte tenu de premier plan qu'ils jouent dans le soutien des objectifs du mouvement REL. La signification des différents indicateurs est considérée par rapport aux questions de chevauchement, de commodité et de durabilité, afin de proposer des orientations pour une enquête plus approfondie et, finalement, l'amélioration de ces dépôts importants.
J'ai tiré quelques extraits de l'original anglais si d'autres utilisateurs désiraient l'augmenter et j'ai traduit ces extraits, incluant les dix indicateurs de qualité, documents que je place en partage.

mardi 25 mars 2014

En vrac

J'étais curieux ce matin de voir les écrits récents des participants au cours et, plutôt que de rechercher dans les archives du Bulletin quotidien ou les Blogues des participants, j'ai testé l'agrégateur Netvibes proposé par Brigitte Besnard. Soudainement, plutôt que de courir de clics en onglets et en écrans, je pouvais voir d'un coup d’œil qui avait écrit quoi récemment. Alleluia! Stephen Downes nous a d'ailleurs préparé une liste OPML qui sera automatiquement mise à jour avec les blogues de tous les participants au cours; il la partagera sous peu. En attendant, j'ai réuni cette information intitulée Ressources créées ou recommandées par les participants du CLOM REL dans un document Google. Je crois qu'il y aurait beaucoup à y ajouter, mais je voulais surtout m'en tenir aux outils qui viennent complémenter les fonctionnalités de la plateforme. N'hésitez pas à l'éditer!

Ce qui m'amène à l'objet de ce billet. En effet, j'étais curieux de voir qui a fait quoi récemment et, au hasard de mon exploration, j'ai trouvé quelques articles intéressants que je m'empresse de syndiquer ici, en quelque sorte... Dans un premier temps, j'ai bien aimé cet organisateur graphique représentant l'infrastructure des REL, une création de Sylvie Blain. Je remarque qu'elle y incorpore la logique des bases de données RDF, et je trouve cela superbe.

Lisant José Brito qui fait un retour intéressant sur la notion de liberté et de propriété intellectuelle dans l'analogue pour faire remarquer la prédominance du numérique dans notre considération des REL et en souligner les obstacles, je me disais "excellent point"! Car justement nous ne nous sommes pas rendus là où j'aurais aimé aller dans la recherche des REL et leurs banques. En effet, José parle de tous les obstacles politique, juridique et technique aux REL. Je me demandais moi-même quand nous allions entendre parler de nos amis canadiens des ministères d'Éducation du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario - pour ne citer que ceux dont je connais mieux la problématique - qui entretiennent de vastes banques de ressources scolaires auxquelles Internet est à toutes fins pratiques aveugles en raison du fait qu'elles sont protégées en Intranet ou par accès au seul personnel autorisé? La discussion ne s'est jamais rendue sur ce terrain: comment "ouvrir" ces écluses?

Le très prolifique Bruno Tison n'est certes pas inactif sur son blogue que je lisais avec intérêt en me disant qu'il s'agit là d'un véritable environnement personnel d'apprentissage! Bruno sera d'ailleurs heureux je crois de voir la liste OPML des blogues. Enfin, @L'école dont je ne trouve pas l'identité n'est pas de reste avec ses réflexions sur la nature d'une REL à ses yeux et le plongeon qu'il a fait dans les standards de description des ressources.

À vous tous qui écrivez, merci pour ce bel investissement dans vos connaissances. Et à tous ceux qui participent en lisant, je suggère l'utilisation de l'agrégateur de Mme Besnard pour vous faciliter la tâche, tout en recommandant de continuer, dans la mesure du possible, de commenter à travers le Bulletin quotidien ou ses Archives afin que les discussions soient centralisées dans la plateforme plutôt qu'éparpillées aux quatre vents de cette Francophonie globale!

mardi 18 mars 2014

Créer un parcours d’apprentissage simple avec É & N

Voici un exercice de découverte qui nous est proposé par Éducation & Numérique pour explorer l'outil d'édition scolaire mis à la disposition des enseignants. Cet outil présente un intérêt dans nos activités cette semaine car il ajoute un rôle à celui habituel de l'utilisateur de REL, à savoir celui du créateur.

Ainsi, la chaîne de travail qui pourrait être la-vôtre change-t-elle substantiellement. Vous êtes maintenant Auteur, avec sa propriété intellectuelle. Vous devriez choisir une licence (nous en parlerons en semaine 4) et ensuite voir comment vous mettez votre ressource à la disposition d'autrui, qu'il s'agisse de collègues ou du grand public. Vous voudrez sans doute vous associer avec un dépôt de ressources qui mettra votre REL en valeur et permettra aux utilisateurs de la découvrir d'abord et de l'utiliser à bon escient ensuite.

Dépendamment du dépôt choisi, on vous demandera peut-être de décrire ("baliser") votre ressource? On vous dira peut-être qu'elle doit être approuvée par un comité? Toutes sortes de nouvelles possibilités auxquelles nous vous invitons à réfléchir.

Mais pour commencer, allons-y avec la création d'une ressource, un guide offert par Claire De La Rochefoucault que nous vous invitons à rencontrer mercredi, le 19 mars, avec nos autres panélistes.
Objectif du parcours : Découvrir l'article de presse en français en 3e (ou au choix du participant)
Déroulement :
Étape 1. Inscrivez-vous sur Éducation & Numérique et activez votre compte (vous recevrez un code de validation dans votre messagerie).
Étape 2. Cliquez sur "Créez une activité".
Étape 3. Indexez votre parcours dans la page "Informations" (Titre de l'activité, Matière, Niveau, Programme, Durée, Difficulté, Description).
Étape 4. Ajoutez une page simple pour présenter votre parcours à vos apprenants (objectif, etc.) : donnez lui un titre, insérez une vidéo, une image, ou un texte de votre choix.
Étape 5. Ajoutez une page de quiz : donnez-lui un titre, écrivez une consigne, puis écrivez une question et trois propositions de réponses.
Étape 6. Ajoutez une page de texte à trous : donnez-lui un titre, écrivez une consigne, puis insérer un petit texte, sur lequel vous pourrez faire des trous.
Étape 7. Ajoutez une page de glisser-déposer : donnez-lui un titre, écrivez une consigne, puis associez des mots à des images.
Étape 8. Ajoutez une page simple : donnez-lui le titre "Crédits et mentions légales" et précisez les droits d'utilisation des médias utilisés dans votre parcours.
Ressources :
La chaîne YouTube de l'Association contenant des tutoriels
L'accès direct à l'outil d'édition

vendredi 7 mars 2014

Mes objectifs pour REL 2014

Tout d'abord, de mes motivations à diriger l'aspect gestion/production de ce projet, motivations qui découlent d'un intérêt de longue date dans les REL. À un certain niveau, je suis un collectionneur/catalogueur. Mes centres d'intérêt sont le septième art, la littérature et la musique. Dans ces domaines, je collectionne les titres et les oeuvres. Parallèlement, ma vie intellectuelle est constamment alimentée par mon régime d'exercice d'endurance et lorsque les endorphines se mélangent à la stimulation intellectuelle, par exemple à la lecture d'un article intéressant dans mon fidèle Globe and Mail, alors l'esprit s'envole et plus rien n'est impossible.

À ce titre, les REL constituent un champ de connaissance et de pratique très près de ces penchants naturels. Une REL peut être une oeuvre écrite, une animation permettant de découvrir un fait historique, un collectif de médias image-texte-vidéo-conception pédagogique qui forme un tout cohérent ou même simplement une image, bref la liste est infinie. Or lorsqu'on en croise une d'intérêt, on aimerait la cataloguer ou à tout le moins la ranger à quelque part où on pourrait la retrouver. Et que dire de ces outils intéressants, de ces listes exhaustives établies par quelque passionné de son sujet et de tous ces écrits et autres productions de l'esprit qu'on sème derrière soi comme autant de témoins de nos passions? On voudrait les conserver, les retrouver, non? Comme autant de photos dans un album de famille...

Voilà donc ce qui me passionne dans les REL. Cet amalgame d'esprit, de savoir, de connaissance, de catalogue, d'architecture technique, tous si près d'ailleurs du domaine de la bibliothéconomie. Pour quelqu'un qui aime le livre, l'association est positivement stimulante. Et donc, de ce grand détour, quels seraient mes objectifs pour le présent cours (#clom_rel_objectif)? Je n'en citerai qu'un, m'en réservant d'autres pour plus tard. En effet, depuis que nous avons entamé ce projet, je collectionne les références, les médias d'intérêt, les outils, les exemples dans autant d'endroits désordonnés comme des cartes mentales, des articles de blogue et des listes Google. Maladroit et désordonné tout cela.

Photo de Gaston Bessette-Photographie, WordPress
Or comme le nouveau Réseau francophone de ressources éducatives réutilisables (REFRER) de Gilbert Paquette et aussi le répertoire CERES de la Vitrine Technologies-Éducation je crois (référence à dévoiler en semaine 3), la tendance depuis plusieurs années est aux données liées qui, tout comme la norme MLR de métadonnées pour les ressources, reposent sur le standard RDF. Le Resource Description Framework est un système de description sémantique qui repose sur les triplets sujet-verbe-complément, chacune de ces entité étant sauvegardée en lien avec les autres. C'est un système de base de données excessivement puissant qui semble opérer par magie.

Il y a longtemps que cette idée me guette et j'en profite donc pour me jeter à l'eau avec mon souhait. Je crois que la communauté de ce CLOM REL devrait se doter d'un référentiel universel de ressources francophones liées à la question des REL, organisé en données liées RDF, et qui ferait office à la fois de veille technologique, bulletin de nouvelles et archives de notre connaissance et de nos acquis en la matière.

mardi 25 février 2014

Faites ce que je dis, et non ce que je fais

Remontrance légitime de la part d'Éric Seigne, expert associé à notre semaine 3 et développeur d’AbulÉdu, qui m'écrit:
Je suis vraiment bien désolé pour ce recours à tous ces outils pas libres pour gérer un mooc sur les ressources éducatives libres, ça ressemble un peu à "faites ce que je dis, pas ce que je fait". 
Je ne saurais que trop vous inviter (le vous étant "les organisateurs") à utiliser - une prochaine fois - des outils libres dont vous trouverez ci-dessous quelques alternatives, certes moins intégrées, moins centralisées et donc plus respectueuses de nos libertés: 
Pour comprendre pourquoi je suis de plus en plus réfractaire au "tout google", lire en particulier au sujet de hangout comme google est partis d'une technologie libre pour finalement en faire un truc vraiment pas libre http://www.framablog.org/index.php/post/2013/05/25/google-chat-talk-hangout
 Je crois qu'il a bien raison. Autant les outils Google sont de plus en plus puissants, élaborés et ubiquistes, autant on sent quelque chose de quasi sinistre derrière cette main-mise planétaire. À mon sens, le message d'Éric est légitime. Je souhaite qu'il soit le départ d'une conversation et d'une réflexion fructueuse.

lundi 18 novembre 2013

Le projet "Unhangout"

Voici une suggestion transmise par Stephen Downes: explorer Unhangout comme logiciel de conférence Web pour le cours:

Au sujet de Unhangout

Unhangout est une plate-forme open source qui sert à offrir des un-conférences en ligne à grande échelle. Nous utilisons Google Hangouts pour créer autant de petites séances en fonction des besoins, et ainsi aider les participants à trouver d'autres participants aui ont des intérêts communs.

Envisagez l'application comme une salle de classe avec un nombre infini de séances en petits groupes. Chaque événement a une page d'arrivée, que nous nommons le hall. Lorsque les participants arrivent, ils peuvent voir qui d'autre est là et discuter entre eux. Les hôtes peuvent produire une vidéo de bienvenue et d'introduction qui est ruisselée dans le hall. Les participants se séparent ensuite en petites sessions (jusqu'à 10 personnes par session) pour des conversations plus approfondies et pour apprendre collaborativement (de pair à pair). UnHangouts constitue donc un apprentissage originant de la communauté plutôt qu'un transfert de l'information du haut vers le bas.

Code ouvert

Unhangout est un projet open source. Vous pouvez trouver le code dans notre dépôt sur ​​GitHub . S'il vous plaît laissez-nous savoir si vous êtes intéressé à organiser vos propres événements unhangout - nous serions heureux de vous aider à obtenir cette mise en place sur vos propres serveurs. Dans certaines situations, nous pourrions être en mesure d'accueillir votre événement sur ​​notre installation aussi.