Dès l’annonce du projet MOOC – REL, certains paramètres de
fonctionnement appartenaient naturellement au projet. Par exemple, il allait de
soi que l’allégeance au modèle connectiviste de l’apprentissage n’était pas
remise en question. L’utilisation de la plateforme libre gRSShopper tombait
sous la même clause. Dans les deux cas, ces orientations viennent de la
direction de projet qui appartient à notre collègue chercheur de renommée
mondiale Stephen Downes.
Mais si Stephen a maintenant plus de cinq ans d’expérience
avec les cMOOC, il n’en va pas de même pour l’équipe de développement du Groupe
des technologies de l’apprentissage (à l’Université de Moncton). Même les
chercheurs du Conseil national de recherches du Canada, collègues de groupe de
Stephen, n’ont pas la même expérience.
Croyant que la flexibilité de gRSShopper nous permettrait de
concevoir une ergonomie d’environnement évoluée et propre au MOOC – REL,
l’équipe du GTA a attaqué le travail de la manière habituelle : analyse de
besoins, étude comparative de produits similaires, carte conceptuelle de site,
maquette fonctionnelle et… Stop! au développement.
Car soudain, on se rend compte que, pour très flexible que soit
gRSShopper, le modèle envisagé demanderait beaucoup de développement, autant
dans l’encodage des fonctions que dans la mise à niveau de la base de données
et de l’interface administrative. Or, dû à la nature du projet (signature de
l’entente au mois de juin, début du travail en juillet 2013 et livraison prévue
en janvier 2014), nous n’avons soudain que très peu de temps de développement
avec une équipe de travail somme toute limitée.
C’est ainsi que de durs choix ont dû être faits la semaine dernière, lors d’une réunion technique mardi. En fin de compte et après mûre
considération, nous avons décidé de déployer gRSShopper comme elle l’est en ce
moment (pour des exemples, voir Compte-rendu du 15 novembre, les quatre liens dans la section "maquette graphique de page principale"), en l’habillant d’occasion et en développant quelques fonctions de base
minimales (comme la connexion par médias sociaux et l’attribution de badges),
en plus bien sûr de traduire la plateforme qui est en anglais.
Pour ceux qui connaissent gRSShopper, il n’y aura pas de dépaysement!
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